Près de quatre mille rameurs du monde entier, et trois médailles moissonnées par les Calédoniens engagés dans les IVF va'a world elite and club sprint championships. Alias les championnats du monde de vitesse qui se tiennent dans la région de Londres, sur le Dorney lake, plan d'eau du célèbre Eton collège.
Kaimana Bastien en argent
Ce samedi 13 août, en début de soirée heure de Nouméa, c'est d'abord Kaimana Bastien, dix-sept ans, qui devient vice-champion de sa catégorie. Le jeune homme arrive deuxième en junior 19 sur V1 et sur 500 mètres. Avec un temps de 2:20.64, il n'est devancé que d'un cheveu par le Canadien Jasper Morris 2:20.62. Troisième, le concurrent de Rapa Nui Hariki Pinilla Huenten (2:21.17).
Le compte-rendu d'Antoine Defives :
J’étais un peu déçu mais j’ai quand même rapporté une médaille au pays, je suis assez fier.
Kaimana Bastien après la course
Une course suivie par les proches de Kaimana en Calédonie.
C’était beaucoup d’émotions, avec un seul mot à la ligne d’arrivée : la fierté.
Christophe Bastien, papa de Kaimana
Albert Mainguet en bronze
Puis Albert Mainguet obtient le bronze en open messieurs, toujours sur V1 500. Temps de 2:15.71, derrière un champion et un vice-champion tous deux Néo-zélandais, Kacey NGataki (2:14.58) et Tupu King (2:15.33). Une finale que Titouan Puyo termine quatrième (2:16.57).
Le Mont-Dore shell en argent
Et voilà qu'en V12, le club du Mont-Dore shell s'octroie la seconde place en master 40 messieurs. Ses rameurs bouclent le demi-kilomètre en 1:59.77, derrière les Kiwis de Aoraki Matatu / Te Waka Pounamu outrigger canoë club (1: 57.80). Le Mont-Dore Shell devance un équipage brésilien (2: 00.57). En open V12 500, il finit cinquième.
Aperçu de la remise de médailles :
Domination de la Nouvelle-Zélande
Fin de la compétition en pirogue individuelle, sur laquelle couraient d'autres Calédoniens dans cette compétition. Comme Cynthia Mainguet, qui s'arrête en demi-finale ce samedi. Idem pour Philippe Mainguet. Des mondiaux pour l'instant survolés par les Néo-zélandais, en l'absence de la fédération tahitienne. Au passage, un petit haka en cadeau :
Disqualifiée pour une montre
Des rameurs polynésiens sont néanmoins présents, comme Iloha Eychenne qui a connu une immense déception samedi. Partie pour brandir la médaille d'or, après avoir aisément remporté sa série et sa demi-finale, elle a été disqualifiée. Quatre nations ont porté réclamation contre la rameuse qui avait embarqué sa montre à bord de son va'a. Or, le règlement stipule que rien ne doit être accroché à l'embarcation.