Mort d'Aurélie Marcias: le principal mis en cause condamné à douze ans de prison ferme [MàJ]

Dans le quatrième volet judiciaire de l’affaire Aurélie Marcias, la cour d'assises des mineurs a condamné jeudi le principal mis en cause à douze ans de réclusion criminelle. A l'issue d'un procès à huis clos, pour tentative de vol avec violences ayant entraîné la mort de la jeune motarde.
[MISE A JOUR DE VENDREDI]

Selon la partie civile, plusieurs personnes qui devaient être interrogées dans le cadre de cette affaire ne se sont pas présentées. Le quatrième volet judiciaire de l'affaire Aurélie Marcias n'a donc pas duré deux jours comme prévu, mais un seul: le jeune accusé a été condamné jeudi soir à douze ans de réclusion criminelle pour tentative de vol avec violences ayant entraîné la mort. L'avocat général avait requis quinze ans.
 

Partie civile: «la vérité est sortie»

Ce procès a enfin permis de faire la lumière sur les circonstances dans lesquelles l’infirmière âgée d’une trentaine d’années est décédée, et notamment sur la responsabilité de l’accusé. «La vérité est sortie aujourd’hui», a estimé l’avocate de la partie civile, maître Thérèse Pelletier, au micro de Clarisse Watue.
 

Défense: «une décision mesurée»

Du côté de la défense, on estime que le verdict rendu par la cour d’assise des mineurs est «une décision mesurée». Ecoutez maître Julien Marty, interrogé par Clarisse Watue. 
 

Pas d'appel

L’avocat de la défense a déclaré qu’il ne fera pas appel de la décision. Pour rappel, deux des mineurs impliqués dans la mort d’Aurélie Marcias ont été condamnés par le tribunal pour enfants à six et sept ans d’emprisonnement. Un troisième a écopé de dix-huit mois de prison, dont neuf avec sursis.
 

Le 8 mars 2017

Le drame s’était passé la nuit du 8 mars 2017, au Mont-Dore à hauteur de la station maraîchère, entre le Thabor et la tribu de Saint-Louis. Pour voler la moto de la jeune femme, qui rentrait chez elle par la RP1, plusieurs jeunes mineurs avaient perturbé sa course. L’un avait surgi sur la route. Un bâton et un ballon avaient été lancés.
 

Indignation

Alors que la motarde gisait par terre, le groupe avait tenté de s’emparer du deux-roues mais l’arrivée de témoins l’avait mis en fuite. La victime, malgré les premiers soins des secours arrivés sur place, était décédée un peu plus tard. Un drame qui continue de causer l’indignation.
 

Entrées filtrées

A noter que pour ce procès, à huis clos, les entrées ont été filtrées pour interdire toute présence que ce soit dans le hall d’accueil ou devant le tribunal. Ce qui est très mal passé auprès des proches d’Aurélie Marcias, qui ont tout de même tenu à se mobiliser devant le portail. Ecoutez Sandrine et Zora au micro de Clarisse Watue (photo de Brigitte Whaap).