Le MPC lance une procédure d'exclusion envers Gaël Yanno

Le Mouvement populaire calédonien va engager une procédure d’exclusion administrative à l’encontre de son fondateur et ancien président. Cette annonce du MPC, désormais dirigé par Gil Brial, survient dans la foulée de l'élection de Gaël Yanno à la présidence du Congrès.
Le président du Congrès n’a plus de parti politique. Le MPC annonce en effet une procédure d’exclusion administrative à l’encontre de son fondateur et ancien président. «Nous considérons qu’à compter de ce jour, Gaël Yanno, dans ses propos et ses actes, n’engage plus le Mouvement Populaire Calédonien», explique le parti désormais dirigé par Gil Brial dans un communiqué diffusé mardi. 
 

Le MPC résume: «dérives, trahisons, exclusion»

Un texte dont le titre résume le contenu: «Gaël Yanno: dérives, trahisons, exclusion». Le bureau exécutif du mouvement considère que son ex-dirigeant, «par ses actes, a prononcé son exclusion politique du MPC». Et d’énumérer les dits «actes»
- «signature, en février 2018, de l’exposé des motifs accompagnant la délibération fixant la date du référendum, texte non conforme aux convictions défendues par le MPC»
- «participation aux travaux du G10 contrairement à la décision de notre conseil politique»
- «non adhésion au groupe "Les républicains - Rassemblement - Mouvement populaire calédonien" formé au Congrès suite à la dissolution de la plate-forme»
- «signature de la charte des valeurs»
- «élection à la présidence du Congrès»;
- et enfin «vote, lors de la constitution des commissions au Congrès pour les candidats de Calédonie ensemble contre ceux de notre groupe politique».
 

Gaël Yanno: «il y avait eu un accord»

Au soir de son élection au «perchoir» du Congrès, le lundi 30 juillet, Gaël Yanno raccrochait sa candidature à l'accord passé en milieu d'année 2017 au sein de la plate-forme loyaliste. «Je suis au MPC, je reste au MPC et je défends les valeurs du Mouvement populaire calédonien», ajoutait-il sur notre antenne télé.