La visite ministérielle et la mise en sommeil de l'usine du Nord ont quelque peu occulté cette échéance essentielle pour la SLN : la cessation de paiements annoncée pour la fin de ce mois de février. Elle n'aura heureusement pas lieu. L'État accorde finalement à Eramet un prêt de 60 millions d’euros, soit plus de 7 milliards de francs, pour les besoins urgents de trésorerie de Doniambo.
En attendant la signature du pacte nickel
L’information a été confirmée par la PDG d’Eramet, Christel Bories, à l’occasion de la présentation des résultats annuels du groupe. Une enveloppe qui offre un peu de répit à la SLN actuellement en procédure de conciliation. Concrètement, ce nouveau prêt va permettre à la "vieille dame" de poursuivre ses activités au moins jusqu’en avril, a déclaré la PDG d’Eramet. L'idée étant de laisser une chance à la procédure de conciliation d’aboutir et d'attendre, en parallèle, la signature du pacte nickel.
Alléger le poids de la dette de la SLN
Autre information, dévoilée par l’agence de presse Reuters, Eramet et l’Etat sont actuellement en pourparlers pour alléger le poids de la dette de la SLN dans les comptes de sa maison mère.
Autrement dit, Eramet vise un accord avec l’État pour supprimer les 320 millions d’euros de dette de la SLN inscrits chez Eramet. On parle donc de 38 milliards de francs et les pourparlers seraient "très avancés". Une information confirmée également par Christel Bories, la PDG d’Eramet.