En 2019, 65 cas de leptospirose ont été recensés en Nouvelle-Calédonie. Un vaste programme de recherches, intitulé «SpiRAL», va chercher à établir une cartographie du risque. Il est conduit par l’institut Pasteur, qui étudie la maladie depuis trente ans.
Malia Noukouan, Sheïma Riahi et Gaël Detcheverry, avec F.T.•
Ce nouveau programme de recherche s'intitule «SpiRAL», pour «sols, pluie et leptospirose». Il doit permettre d’en apprendre un peu plus sur ces bactéries. Objectif : savoir comment elles survivent dans l’environnement, et en proposant une nouvelle approche. «Les gens vont, pour la très grande majorité, s’infecter au contact de l’eau ou de la terre, au cours de baignades ou au cours d’activités agricoles», décrit Cyrille Goarant, chercheur à l’institut Pasteur NC.
Ce projet est mené en collaboration avec l’Institut de recherche pour le développement et l'université de la Nouvelle-Calédonie, avec le soutien financier de l’Agence nationale de recherche. Les chercheurs locaux peuvent aussi s’appuyer sur l’expertise du docteur Mathieu Picardeau, spécialiste français et international de la leptospirose. Chef de laboratoire à l’institut Pateur de Paris et directeur de centre national de référence sur la leptospirose en France.
Le programme SpiRAL doit durer trois ans. Les chercheurs pourront alors proposer des moyens de lutte et de prévention contre la leptospirose. Cette maladie qui présente le même genre de symptômes que la dengue (fièvre ou encore grosses courbatures) a causé, l’an dernier, la mort de deux personnes et plusieurs hospitalisations.
Le reportage radio de Malia Noukouan :
Lumière sur le programme SpiRAL
Le reportage télé de Sheïma Riahi et Gaël Detcheverry :