En quatre ans, la Secal a vu ses résultats divisés de moitié. Ces dernières années, la société d’économie mixte de Nouvelle-Calédonie a pourtant porté de très gros chantiers. Mais face à la baisse des commandes publiques, un plan de départ négocié a été mis en place.
C’est elle qui a la lourde tâche, depuis douze ans, de concrétiser les Zac de Dumbéa-sur-mer et Panda pour le compte de la province Sud. Elle, encore, qui œuvre à la construction de nombreux logements pour l’accession à la propriété, au centre-ville du Mont-Dore, à l’aménagement du quai Ferry, à des mairies, des centres culturels, des écoles de musique et divers autres programmes d’un bout à l’autre du pays, Loyauté comprises.
Conséquence de cette baisse d’activité, un plan de départ négocié a été mis en place dans l’entreprise. Il concerne une dizaine de personnes sur 43 salariés. «C’est un plan de départ négocié, insiste la présidente du CA. Ce n’est pas un plan social ni un licenciement économique. Le plan de départ négocié, c’est justement pour éviter d’arriver à un plan social. On est uniquement sur la base du volontariat. Cette année, dix personnes sont effectivement concernées.»
Pour faire face à ces changements, l’aménageur public réfléchit à se développer encore dans de nouveaux secteurs d’activité. En tout cas, le devenir de cet outil pays appartient aux décideurs puisque les administrateurs sont les collectivités publiques. A noter que les actionnaires de la Secal sont : l’Etat, les trois provinces, la Nouvelle-Calédonie, les quatre communes de l’agglomération nouméenne, la BCI, la Caisse des dépôts et consignations et l’Agence française de développement.