Après les îles Loyauté et le sud de la côte Est, des boulettes d’hydrocarbures ont été découvertes par des habitants sur les plages de Hienghène entre Lindéralique et Koulnoué. La baignade et l’accès à la mer sont depuis interdits.
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A Hienghène, ce sont des morceaux de polystyrène enrobés de fuel qui ont été ramassés par les pompiers jeudi et vendredi derniers entre Lindéralique et Koulnoué. Les hommes du centre de secours ont été alertés par des habitants des tribus après cette découverte. Ils se sont aussitôt rendus sur les lieux. Ecoutez Miguel Kayara, chef du centre de secours de Hienghène.
Après une reconnaissance sur le littoral du territoire de Hienghène, les pompiers ont constaté que ce sont les plages de Koulnoué et Lindéralique qui sont les plus impactées. Le référent de la sécurité civile dans le Nord s’est rendu place pour rencontrer les pompiers et les élus de la commune. Par mesure de sécurité, le maire a pris un arrêté interdisant la baignade et l’accès à la mer. Les précisions de Karl Fisdiepas, premier adjoint au maire de Hienghène.
C’est la société Socadis mandatée par l'armateur du Kea Trader qui poursuivra la collecte des boulettes d’hydrocarbure sur Hienghène.
Entre colère et désarroi, les habitants réclament plus de transparence de la part des autorités. Ils veulent également que des analyses des produits de la mer et de l'eau soient réalisées. Sur ce point, la sécurité civile s'est engagée lundi à réaliser ces prélèvements trois par semaine.
Pour le maire de Maré, la situation est sous contrôle. "Les autorités sont sur le qui-vive afin d'organiser les chantiers de collectes et l'évacuation de ces débris au plus vite", souligne Pierre Ngaiohni. A ce jour, prés d'une tonne de débris ont été collectés sur l'île. Selon le Haut-commissariat, 84 conteneurs dont 7 contenant des marchandises dangereuses, du matériel inflammable et corrosif, se trouvent toujours à bord du Kea Trader.
Le reportage de Sheïma Riahi et de Claude Lindor
Après une reconnaissance sur le littoral du territoire de Hienghène, les pompiers ont constaté que ce sont les plages de Koulnoué et Lindéralique qui sont les plus impactées. Le référent de la sécurité civile dans le Nord s’est rendu place pour rencontrer les pompiers et les élus de la commune. Par mesure de sécurité, le maire a pris un arrêté interdisant la baignade et l’accès à la mer. Les précisions de Karl Fisdiepas, premier adjoint au maire de Hienghène.
C’est la société Socadis mandatée par l'armateur du Kea Trader qui poursuivra la collecte des boulettes d’hydrocarbure sur Hienghène.
Les débris du Kea Trader affluent aux Iles
Les habitants de Maré assistent impuissants à la pollution du Kea trader. Dans le sud de l'île, plusieurs centaines de débris affluent chaque jour. Des morceaux de conteneur, des boulettes et des galettes d'hydrocarbure mais aussi des bonbonnes de gaz et du plastique. Ces débris sont constitués de mousses de polyuréthane et de plaques aluminium issus de la destruction des conteneurs du navire échoué depuis le 12 juillet 2017 sur le récif Durand.Entre colère et désarroi, les habitants réclament plus de transparence de la part des autorités. Ils veulent également que des analyses des produits de la mer et de l'eau soient réalisées. Sur ce point, la sécurité civile s'est engagée lundi à réaliser ces prélèvements trois par semaine.
Pour le maire de Maré, la situation est sous contrôle. "Les autorités sont sur le qui-vive afin d'organiser les chantiers de collectes et l'évacuation de ces débris au plus vite", souligne Pierre Ngaiohni. A ce jour, prés d'une tonne de débris ont été collectés sur l'île. Selon le Haut-commissariat, 84 conteneurs dont 7 contenant des marchandises dangereuses, du matériel inflammable et corrosif, se trouvent toujours à bord du Kea Trader.
Le reportage de Sheïma Riahi et de Claude Lindor