Une réaction au niveau national, après la séquence politique de la semaine dernière. Elle émane du groupe parlementaire LFI-Nupes et n'y va pas par quatre chemins. "L'échec total de la 'Convention des partenaires' […] organisée vendredi à Paris par Elisabeth Borne, en l'absence des principaux acteurs concernés, sanctionne un an d'entêtement du gouvernement", assène ce communiqué en date du lundi 31 octobre.
"Le gouvernement s'abrite derrière la légalité en faisant fi de la légitimité"
"En considérant que le référendum du 12 décembre 2021, organisé en plein pic de pandémie sur l'île et boycotté à ce titre par les indépendantistes, a réglé la question de l'appartenance de la Nouvelle-Calédonie à la France, le gouvernement s'abrite depuis lors derrière la légalité en faisant fi de la légitimité", formulent les élus, pour lesquels "ce passage en force marque une rupture historique avec l'esprit de compromis qui a ramené la paix civile en Nouvelle-Calédonie à la fin des années 1980. En voulant clore au forceps un processus de trente ans, ajoutent-ils, le gouvernement met en péril ces acquis et ravive les tensions."
Il est urgent que le gouvernement joigne les actes à la parole et rétablisse les conditions du dialogue, afin que les Néo-calédoniens puissent se prononcer dans un cadre légitime et apaisé sur l'avenir institutionnel de l'île.
Communiqué du groupe LFI-Nupes