En vingt ans, le nombre de diabétiques en Nouvelle-Calédonie a été multiplié par cinq. Pour endiguer la progression de ce fléau sanitaire, il faut agir sur le comportement des habitants. Et ça peut se faire, aussi, dans les centres de vacances.
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La Nouvelle-Calédonie en pleine épidémie. Il n’est pas question de dengue, cette fois, mais de diabète de type 2. Selon les données de la Cafat, le nombre de malades a été multiplié par cinq en vingt ans, entre 1997 et 2017.
Un reportage de Ludmilla Zie et Christian Favennec.
«Fragilité familiale dans un environnement d'obésité»
«Pour faire simple, le diabète, c’est dû à une fragilité familiale, dans un environnement d’obésité, de kilos en trop», n’en finit pas de rappeler le docteur Dominique Megraoua, pilote du programme diabète à l’Agence sanitaire et sociale. «Et trois choses font grossir: la malbouffe, la sédentarité c’est-à-dire l’absence d’activité physique, et le stress.» Puisque la prévention et l’éducation font partie de la solution, des centres de vacances mettent le «bien manger» et le «bien bouger» au cœur des activités.Un reportage de Ludmilla Zie et Christian Favennec.