Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie l’annonce officiellement ce matin: l’épidémie de dengue est déclarée. Depuis le 1er novembre, 101 cas ont été déclarés, en particulier dans le Grand Nouméa.
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[MISE A JOUR DE JEUDI APRES-MIDI]
Depuis le mois de novembre, les services sanitaires observent un nombre croissant de malades de la dengue: 101 cas ont été confirmés depuis le 1er novembre, dont 58 rien que pour les vingt premiers jours de décembre. Par conséquent, l’épidémie de dengue vient d’être déclarée. Une dengue de type 2, précise le Dr Jean-Paul Grangeon, directeur adjoint de la Dass, et «actuellement, il y a trois patients hospitalisés, dont un en réanimation».
- il faut détruire les gîtes larvaires en éliminant ou en vidant tout ce qui peut recueillir de l’eau de pluie (récipients, encombrants, sous-pots, gouttières…) aux abords des maisons;
- il faut également se protéger des piqûres, et en particulier les plus fragiles, en utilisant des répulsifs adaptés;
- mais aussi consulter un médecin dès l’apparition de fièvre et de douleurs articulaires;
- et en cas de dengue, éviter les déplacements pour ne pas propager la maladie.
Depuis le mois de novembre, les services sanitaires observent un nombre croissant de malades de la dengue: 101 cas ont été confirmés depuis le 1er novembre, dont 58 rien que pour les vingt premiers jours de décembre. Par conséquent, l’épidémie de dengue vient d’être déclarée. Une dengue de type 2, précise le Dr Jean-Paul Grangeon, directeur adjoint de la Dass, et «actuellement, il y a trois patients hospitalisés, dont un en réanimation».
Cibler les foyers
L'une des conséquences du passage en situation épidémique, c'est que les médecins peuvent prescrire des tests biologiques de dépistage. «Ce test est pris en charge entièrement par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, insiste le Dr Grangeon. C’est-à-dire que le patient n’a rien à payer. Et donc on va avoir certainement une augmentation du nombre de tests réalisés, et par là-même une augmentation du nombre de cas confirmés biologiquement chaque jour. Ça nous permettra, aussi, de donner cette information à toutes les communes, pour tenter de maîtriser chaque foyer qui apparaît autour de chaque cas. Donc de faire des luttes anti-vectorielles.» Les communes du Grand Nouméa sont notamment touchées.Deux décès cette année
La précédente épidémie a été déclarée plus tard dans la saison chaude, le 22 février 2018. Cette année, deux personnes ont perdu la vie après avoir contracté la dengue en Calédonie: une septuagénaire au Mont-Dore au mois de mars, et une petite fille de six mois en mai. Au 12 novembre, le bilan faisait état de 1892 cas recensés, qui ont donné lieu à 184 hospitalisations.Elle peut toucher des personnes fragilisées, comme des personnes qui ont des insuffisances, rénales, hépatiques, cardiaques, pulmonaires… Mais elle peut toucher aussi une personne en bonne santé.
«La dengue est imprévisible»
En 2017, l'épidémie avait été marquée par onze décès. «L’épidémie de l’année dernière a été particulièrement grave, confirme le Dr Grangeon. C’est vrai que plus on dépiste tôt, plus on a les moyens de prévenir des complications graves. Mais je crois que la dengue, malheureusement, est imprévisible. Elle peut toucher des personnes fragilisées, comme des personnes qui ont des insuffisances, rénales, hépatiques, cardiaques, pulmonaires. Les femmes enceintes, également. Mais elle peut toucher aussi une personne en bonne santé.»
Le rappel des gestes indispensables
Les conditions météorologiques - chaleur et humidité - sont favorables au développement des moustiques. Les autorités sanitaires relancent donc un appel à la vigilance des Calédoniens «afin qu’ils appliquent toutes les mesures de prévention nécessaires pour éviter leur prolifération et l’extension de l’épidémie». Chacun d’entre nous peut participer:- il faut détruire les gîtes larvaires en éliminant ou en vidant tout ce qui peut recueillir de l’eau de pluie (récipients, encombrants, sous-pots, gouttières…) aux abords des maisons;
- il faut également se protéger des piqûres, et en particulier les plus fragiles, en utilisant des répulsifs adaptés;
- mais aussi consulter un médecin dès l’apparition de fièvre et de douleurs articulaires;
- et en cas de dengue, éviter les déplacements pour ne pas propager la maladie.