Comme à Maré il y a quelques jours, une rencontre avait lieu ce jeudi après-midi à Lifou, pour échanger au sujet du nouveau virus parti de Chine. Et des risques que représentent les paquebots de croisière, dont plusieurs escales ont été suspendues.
Thérèse Waïa et Philippe Kuntzmann, avec F.T. •
En raison de l’inquiétude des habitants face au coronavirus, les autorités du Wetr ont suspendu trois rotations de paquebot qui étaient prévues début février à Lifou, de même que les escales à Maré ont été suspendues.
«Quelles mesures ?»
Sur Drehu, la commission santé du Wetr, son comité de développement et Mejin Wetr qui gère l’accueil des croisiéristes ont demandé aux responsables provinciaux de la santé de renseigner la population sur l’épidémie dans le monde. Avec cette question : «Quelles sont les mesures prises pour empêcher que le coronavirus n’arrive à Lifou ?»
Réunion jugée positive
La réunion a battu son plein ce jeudi après-midi. Au bout de deux heures de discussion, il apparaît que les mesures de précaution ont été prises tant au départ du bateau qu’à son arrivée. Une réunion positive, ont estimé les personnes présentes. Reste à savoir si la suspension coutumière sera levée.
Discussions à l'île des Pins
A noter qu'à l'île des Pins aussi, une réunion se tenait sur le sujet aujourd’hui. Jusque-là, les escales à Kunié n'ont pas été annulées. Les croisiéristes ont continué à débarquer, avec des dispositifs comme la distribution de produit désinfectant.
Treize cas australiens
Le coronavirus a selon les bilans officiels chinois tué environ 570 personnes et fait au moins 28 000 malades. En Australie, d'où proviennent une grande partie des croisiéristes, un treizième cas a été confirmé, sur un enfant chinois de huit ans, en voyage dans le Queensland. Et vingt passagers ont été contrôlés positifs au virus à bord d'un paquebot mis en quarantaine au Japon.