Un an de prison ferme et des peines de sursis pour les incendiaires de l'agence Aircal à Lifou

Salle d'audience du tribunal de Nouméa.
Les quatre prévenus poursuivis pour des actes de violences et de destruction contre le local de l’agence d’Air Calédonie à Wé, à Lifou, ont été condamnés, ce mardi 28 novembre. Ils écopent de deux peines d'un an de prison ferme, ainsi que deux peines de sursis.

Ils sont quatre jeunes hommes. Deux de 20 ans, un de 24 et un de 27 ans. Ils étaient de retour ce mardi 28 novembre, devant le tribunal correctionnel de Nouméa, pour connaître leur peine. Après avoir été entendus le 14 octobre, pour l’incendie de l’agence de la compagnie aérienne Air Calédonie, à Lifou. Et des faits de violences envers des professionnels de la compagnie.

Un an de prison ferme 

Des faits survenus le 5 octobre sur l’île, dans un climat de tension, alors que l’aéroport de Wanaham était bloqué par le collectif d’usagers. Il réclamait plusieurs changements dans la politique de la compagnie aérienne. 

Les prévenus ont tous les quatre été condamnés, ce matin. Ils n’avaient pas le même degré d’implication. Pour deux des quatre prévenus, coupables notamment de dégradation par incendie, la justice a prononcé une peine d’un an de prison ferme, assortie de sursis probatoire.  

Ils seront placés sous bracelet électronique et devront verser 150 000 francs à chaque époux du couple avec lequel ils s’étaient querellés dans la nuit du 4 au 5 octobre. 

Peines de sursis

Les deux autres prévenus écopent quant à eux de sursis : 3 mois pour l’un, 8 mois pour l’autre. La justice les a innocentés ce matin de leur participation à l’incendie, ne retenant que les faits de violences et vol aggravé.  

Des peines jugées satisfaisantes par les deux camps, qui ont longuement échangé à la sortie du tribunal. Un moment fort lors duquel victimes et accusés ont pu mettre les choses à plat.  

Reste encore tout de même un rendez-vous pour les deux principaux auteurs. Le 22 avril prochain, ils devront se représenter au tribunal cette fois-ci, pour les intérêts civils. 

Renvoi d'une autre affaire

A noter qu’une autre affaire devait passer ce jour devant le tribunal. Celle de l’homme accusé d’avoir empoisonné ses collègues d’une société de transport par hélicoptère. Le procès est renvoyé au 4 octobre 2024, l’homme est maintenu sous contrôle judiciaire en attendant.