VIDEO. L'apnée du sommeil peut être traitée, même à Lifou

Un reportage de Nicolas Esturgie et Clarisse Xowie ©NC la 1ère
De nombreuses personnes souffrent d'apnée du sommeil mais l'ignorent. Depuis deux ans, à Lifou, il est possible de faire tester son sommeil grâce à un polysomnographe. Un spécialiste du sommeil est venu de métropole pour expliquer les enjeux de cette pathologie, et la prévenir grâce à des traitements.

Et vous, vous dormez bien ? Une question à laquelle il est parfois difficile de répondre. À Lifou, il est possible de vérifier la qualité de son sommeil grâce à une polysomnographie. Cet examen permet l'enregistrement du sommeil, de la ventilation et des mouvements corporels. Ainsi, les patients peuvent détecter s'ils font de l'apnée du sommeil.

Depuis deux ans, le docteur Frédéric Ballanger, médecin généraliste surveille de près cette maladie : "les capteurs posés sur le patient vont enregistrer une activité cérébrale et nous donner des courbes à interpréter le lendemain", explique-t-il.

Prévenir les maladies dues à un mauvais sommeil 

Pour former le personnel médical à cette pathologie, un spécialiste est venu de l'Hexagone. Les microréveils dus à l'apnée du sommeil, permettent "de ne pas mourir", explique le pneumologue Philippe Guérin. Derrière un sommeil entrecoupé peut se cacher parfois des symptômes d'AVC, d'infarctus ou d'autres maladies liées à l'hypertension.

Un traitement adapté

L’enjeu de cet examen est aussi de proposer des traitements adaptés, comme un appareil de ventilation à pression positive continue (PPC) qui facilite la respiration la nuit grâce à de l'air poussé vers la langue.  

En Métropole, 12 % des femmes souffrent d’apnée du sommeil, 24 % pour les hommes. Et l' un des facteurs aggravant de cette maladie est l'obésité, une maladie dont un tiers de la population calédonienne souffre.

A lire aussi : Obésité, des pistes pour s'en sortir