Après les violences survenues en début de semaine à Roh, tribu du Nord de Maré, près de 140 personnes ont atterri jeudi à l'aérodrome de Magenta. Elles ont été accueillies dans un quartier de Nouméa.
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[MISE A JOUR AVEC REPORTAGES ET REACTION]
Des adultes, mais surtout beaucoup d’enfants : 138 personnes exactement sont arrivées ce jeudi de Nengone. Des habitants de Roh, dont le chef, qui ont passé leur première nuit dans la capitale quelques jours après les violences survenues au sein de la tribu.
Le reportage de Charlotte Mannevy et Ondine Moyatea :
Témoignages dans ce reportage de Charlotte Mannevy et Ondine Moyatea :
Des adultes, mais surtout beaucoup d’enfants : 138 personnes exactement sont arrivées ce jeudi de Nengone. Des habitants de Roh, dont le chef, qui ont passé leur première nuit dans la capitale quelques jours après les violences survenues au sein de la tribu.
Convoi
C’est un convoi de deux avions, affrêté spécialement par le gouvernement, qui les a transportés jusqu’à la Grande terre. De l’aérodrome, ces familles ont été escortées par la police et la gendarmerie. Si beaucoup ont pu partir avec des proches, une trentaine de personnes sont actuellement hébergées en un même endroit.Chaîne de solidarité
Une chaîne de solidarité s’est installée. Selon nos informations, depuis ce matin, beaucoup viennent déposer des dons, aussi bien des connaissances que des anonymes.Le reportage de Charlotte Mannevy et Ondine Moyatea :
Coutumiers
Des coutumiers ont également tenu à exprimer leur soutien. Le Sénat coutumier a lancé un appel à la solidarité, avec des permanences de collecte les deux prochains samedis (détails ici). Pour le moment, les besoins consistent surtout en des vêtements pour bébés, enfants et adultes.Cellule psychologique
Des familles sous le choc des récents événements, qui ont tout perdu. La plupart de ces Maréens sont arrivés avec seulement ce qu’ils portaient sur eux. La mairie a beaucoup œuvré à leur prise en charge. La province des Îles a décidé de mettre en place une cellule psychologique pour les accompagner.«C'est terminé»
Les Si Nengone concernés en appellent par ailleurs aux pouvoirs publics, pour pouvoir être accueillis ou relogés ensemble. Quant à la question d’un futur retour, elle se pose déjà. Pour certains, la réponse tombe : « C’est terminé, on y retournera plus.»Témoignages dans ce reportage de Charlotte Mannevy et Ondine Moyatea :