Fête de la mandarine à Canala : les dégâts des papillons piqueurs

Les dégâts du papillon piqueur sur les mandarines de Canala
Alors que la fête de la mandarine de Canala débutera vendredi, certains producteurs ont dû revoir leur récolte à la baisse. La cause : les dégâts du papillon piqueur.

Coup dur pour les producteurs de mandarine. La commune de Canala célèbre les 20 ans de sa fête de la mandarine, les 2,3 et 4 juillet prochains. Problème : la saison n’a pas été suffisamment bonne en termes de récolte.

Le fléau des papillons piqueurs

Théodore Moainon, producteur septuagénaire de mandarine, rejoint chaque jour son verger traversé par la rivière du col d’Amieu entre Kouaoua et Canala. Au total : un hectare de terre fertile niché au lieu-dit "Kronkoi". Le producteur cultive ici une dizaine de variétés de mandariniers et doit faire face à un constat alarmant : ses fruits tombent prématurément à cause des attaques des papillons piqueurs.

“Chaque semaine je passe voir mon verger, je reviens une semaine après et tout est tombé à cause des papillons piqueurs. Il ne reste plus rien. Plus le temps passe, et plus les papillons reviennent.”

Théodore Moainon, producteur


Toutefois, il a su trouver une solution afin de protéger des mandarines, bien calibrées, grâce à un filet :  

“La peau est épaisse, la chair est bien ferme. Si ce n’est pas protégé par le filet, il n’y a plus rien. Les papillons piquent malgré tout à travers le filet. On arrive à en sauver certaines.”

Théodore Moainon, producteur


Heureusement, il y a quelques jours, des mandarines ont pu être sauvées de justesse. Environ 200 kg au lieu de la tonne attendue qui seront directement vendus du producteur au consommateur au tarif réglementé de 700 francs CFP le kg. 

Pour les plus curieux, Théodore Moainon acceuillera les visiteurs dans son verger ouvert au public le temps du week-end de la fête de la mandarine. 

Reportage sur place de Sheima Riahi à retrouver ce soir au journal de 19h30.