Près de 80 personnes originaires de Belep sont bloquées sur la Grande terre et n'ont pas encore pu regagner l'archipel. Parmi elles, 22 élèves scolarisés à Pouébo, sept filles et quinze garçons. Avec le passage en confinement, ils ont été logés à la maison commune de Saint-Louis, une tribu de Pweevo.
Pas facile
Depuis, ils occupaient leurs journées avec des activités et des jeux. Mais la situation était difficile, pour ces collégiens et lycéens.
On a envie de rentrer chez nous. On a peur de la maladie, et on a envie de voir nos familles.
La solidarité s’est mise en place, pour y faire face. C’est par exemple la mairie de Pouébo qui a pris en charge les repas des élèves pendant deux semaines. Ils ont aussi reçu le soutien d’une tante, ou une cousine, originaires de Belep et mariées à Pouébo. Ce mardi 21 septembre, le groupe de jeunes a été rapatrié en bus à Koumac.
Voyez ces quelques images de Marguerite Poigoune :
La solidarité s’est mise en place pour ces jeunes, c’est la mairie de Koumac qui a pris en charge les repas de ces jeunes. Jean-Baptiste Moilou, maire de Belep, rappelle les raisons pour lesquelles ces jeunes sont restés bloqués :
Quand le virus est arrivé, le gouvernement a pris la décision d'isoler les habitants. C’est pour cela que les jeunes ont été accueillis. Les communications par voies aériennes et maritimes avaient aussi été bloquées.
Interview de Jean-Baptiste Moilou, maire de Belep
Un sas pour protéger Belep
Là, ils ont été placés en septaine et quatorzaine dans un hôtel réquisitionné par le gouvernement. Toute personne de Belep bloquée sur la Grande terre doit passer par ce sas sanitaire, avant de pouvoir rentrer à Belep, commune Covid free. Il leur faudra donc encore patienter un peu.
Selon Valentine Eurisouké, vice-présidente de la province Nord en charge de la santé, les élèves seront soumis à un test de dépistage. En revanche, le responsable de la sécurité civile dans le Nord, Philippe Buama, nous a assuré qu'ils ne seront pas obligés de se faire vacciner.