De nouvelles procédures. Marvin est mécanicien à bord d’un remorqueur pour la société de chalandage Cotransmine. Depuis lundi, chaque matin, les professionnels procèdent à un test antigénique obligatoire avant de pouvoir embarquer pour minimum huit jours de travail sans interruption. Au large, un minéralier attend son chargement. À quai, le dock mécanique est transformé en SAS sanitaire où une infirmière effectue les manipulations. “On est constamment ensemble, on est en contact du matin au soir (...) c’est important de se faire dépister avant de monter à bord", explique Marvin PO-AIN, mécanicien sur le remorqueur Téoudié.
La vaccination totale attendue
C’est la première fois que des dépistages sont effectués sur ce site de Téoudié. Des tests antigéniques sont mis en place pour assurer les travailleurs mais l’entreprise vise la vaccination totale. Sur les 16 personnels contrôlés, 3 sont vaccinés et un seul a un schéma vaccinal complet.
Nous mettons tous les moyens à disposition pour pouvoir assurer la sécurité du personnel et de leur famille. Le test antigénique est le seul pour le moment reconnu par le gouvernement, cela nous permet une levée de doute. On essaye de trouver d’autres solutions pour être encore plus sécuritaire en attendant ces 100% de vaccinations.
À bord, avant le départ, les consignes sanitaires et le rappel des gestes barrières sont rappelés aux mineurs. Une prise de température sera effectuée tous les matins alors que le chargement est en cours, les esprits sont à la future obligation vaccinale. “Ces mesures sont mises en place pour nous protéger nous-même ainsi que notre famille et notre entourage", précise Yannick Moilou, Capitaine du remorqueur Pélican.
Actuellement les mineurs dont Cotransmine discutent au sein du syndicat des industries de la mine, le Medef et le gouvernement, pour affiner les mesures adoptées pour les personnes non vaccinées au 31 octobre.
Reportage de Camille Mosnier et Brice Bachon :