Aller au cinéma sans porter de masques, reste le privilège des Calédoniens quand les salles sortent de confinement. Et si les amateurs ne se sont pas précipités, la magie opère toujours. Et ce n'est pas le public jeune qui dira le contraire. Il était bien au rendez-vous ce mercredi à Koné.
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Un après-midi au cinéma, à déguster du pop-corn : ça n’était pas arrivé depuis plusieurs mois à Koné. Une semaine après la réouverture des salles à Nouméa, les cinéphiles du Nord attendaient patiemment la réouverture du cinéma Nyaan. « Ça gère, en plus nous on habite tout près du coup c’est choc, c'est net » explique un jeune homme venu attendre le début de la séance.
Sonic pour les plus jeunes ou encore Radioactive et De Gaulle dans la catégorie biopic pour les plus âgés, l’offre dépend des dernières sorties mais il est possible de consulter tous les films à l'affiche sur le site internet. Nouveauté pour cette reprise : les cinéphiles peuvent réserver à l’avance leur ticket, via le site internet.
Le reportage de Gilbert Assawa et Camille Mosnier.
Le cinéma séduit les plus jeunes
Pour cette réouverture, c’est un public plutôt familial qui se presse dans le complexe, surtout pour un mercredi-après midi, où plusieurs films d’animation sont au programme. Dans le hall, les spectateurs découvrent des bornes numériques flambant neuves pour faciliter l’achat des tickets. Une rentrée certes mais plutôt inhabituelle. « C’est comme une rentrée scolaire, chose qu’on n'a jamais vécu jusqu’à présent dans le cinéma. Il y a des nouveautés pour les films, on va traiter au maximum les films que l’on pourra avoir en Métropole. La France ayant repris, on a des titres disponibles » explique Thomas Hickson, exploitant du Ciné Nyaan.Sonic pour les plus jeunes ou encore Radioactive et De Gaulle dans la catégorie biopic pour les plus âgés, l’offre dépend des dernières sorties mais il est possible de consulter tous les films à l'affiche sur le site internet. Nouveauté pour cette reprise : les cinéphiles peuvent réserver à l’avance leur ticket, via le site internet.
Le reportage de Gilbert Assawa et Camille Mosnier.