Depuis le 4 décembre, le personnel de la médiathèque Ouest accueille le public dans ses installations du complexe culturel de Koné. Une bouffée d’oxygène pour des bibliothécaires qui aspirent à exercer pleinement leurs missions.
«Je suis entrain de sortir toutes mes séries en romans jeunesse de manière à les mettre en valeur.» Le sourire aux lèvres, Audrey Meandu-Poveu peut enfin agencer son espace. Assistante bibliothécaire depuis 2008, elle est en charge des ouvrages jeune public et de la partie histoire-géographie. Et depuis une semaine, elle retrouve enfin ses marques après une longue absence.
Une période difficile
«Ça fait beaucoup de bien au mental, confie la jeune femme.
Nous avons quand même été fermés pendant deux ans. Cela a été très difficile pour l’ensemble des agents parce que tu viens le matin au travail, et tu fais pratiquement les mêmes choses. Alors qu’habituellement, on est très actifs.»
Plafond endommagé
Deux ans de fermeture qui laissent forcément des traces. La médiathèque de l’Ouest a dû faire face à une série d’incidents, notamment des infiltrations d’eau et de fortes précipitations qui ont gravement endommagé le plafond. Les
difficultés budgétaires qui touchent le secteur de la culture n'ont pas arrangé la situation. Mais en juin dernier, grâce au soutien de la mairie, la direction et ses bibliothécaires se sont provisoirement
installés dans les anciens locaux des Flamboyants, au centre du village.
Opération reconquête
Désormais, en plus de reprendre ses marques, toute une équipe apprend à reconquérir les lecteurs.
«Quand nous étions à l’école Les Flamboyants, nous ne pouvions pas offrir un panel de choix au public», assure Thierry Goromido, assistant bibliothécaire.
«En revenant dans nos installations, nous avons dû revoir plein de choses, comme la signalétique.» Et d'ajouter:
«Depuis la réouverture, les gens sont content de nous retrouver.»
Plus de 9000 inscrits
L’an prochain, un autre défi attend la MédOuest. Offrir, si les moyens lui permettent, des activités autour de la lecture dans les tribus et dans les écoles. On compte à ce jour plus de 9000 inscrits au sein de la structure, depuis son ouverture au public en 2011.