Une médiation de l'Etat pour sortir de l'impasse à Kouaoua

Une première rencontre a eu lieu ce jeudi après-midi, à la subdivision administrative de Koné.
Deux jours après l’annonce de la SLN, de fermer jusqu’à nouvel ordre ses sites miniers de Kouaoua, une médiation a commencé sous l'égide de l'Etat. Une première réunion s’est tenue ce jeudi après-midi, à Koné.
La rencontre a eu lieu en fin d’après-midi dans les locaux de la subdivision administrative Nord, à Koné. Une première réunion de médiation, qui a mis autour de la table les représentants de l’Etat, de la SLN, de la mairie de Kouaoua et du gouvernement.
 

Blocage

Ils ont évoqué le blocage de l’accès au centre minier depuis une dizaine de jours, par des jeunes habitants originaires des tribus. Une situation qui, ajoutée aux dégradations à répétition de la serpentine, a été invoquée par la société le Nickel pour prendre sa décision: fermeture jusqu'à nouvel ordre de ses sites à Kouaoua. A la sortie de cette rencontre, la commissaire déléguée de la République pour la province Nord a évoqué «un premier tour de concertation entre partenaires, pour bien poser les choses»
 

«Un premier tour de concertation entre partenaires, pour bien poser les choses»

 

«Urgence»

«Ce qu’il en est ressorti, résume Marie-Paule Tourte-Trolue, c’est qu’effectivement, il y avait un besoin de médiation entre les jeunes sur place et les coutumiers. Aujourd’hui, face à l'urgence de la situation, nous nous proposons, au niveau de l’Etat, de très vite rencontrer, dans un premier temps les jeunes, et ensuite les coutumiers.» Des relations bilatérales, avant «un format plus élargi de discussion, avec les parties prenantes, sur Kouaoua». 
 
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Marie-Paule Tourte-Trolue qui pourrait se rendre à Kouaoua dès demain, vendredi.