Grands travaux, sur le convoyeur de la SLN détérioré par l’incendie du week-end dernier. Les équipes s’attellent à effectuer les réparations, parfois pointues, avant l’arrivée du prochain minéralier, qui est désormais attendu dans deux semaines.
Jeannette Peteisi, avec F.T. •
Le prochain bateau qu’il faudra charger est attendu le 5 mai, et non plus le 3. Les équipes techniques de la SLN à Kouaoua gagnent donc un sursis de deux jours pour remettre en état de marche la serpentine à l’arrêt depuis le week-end dernier: dans la nuit du 14 au 15 avril, elle a subi un triple feu dans sa partie basse.
«Vulcanisation»
«Depuis l’incendie visiblement criminel, on a procédé à l’évaluation des dégât pour procéder à des travaux», rappelle Olivier Béligon, responsable de la communication à la SLN. Le chantier de réparation bat actuellement son plein. «On a attaqué ce qu’on appelle la vulcanisation, poursuit-il: le fait qu’en changeant le tapis du convoyeur, cette espèce de grosse bande de caoutchouc avec des câbles métalliques intégrés, il faut les souder les uns aux autres. Une opération extrêmement complexe, extrêmement pointue.»
«Nos équipes mettent le paquet»
Une fois encore, les salariés de la société jouent la montre pour débloquer la situation et limiter les conséquences du sinistre sur la production du centre de Kouaoua, mais aussi sur le fonctionnement de l’usine à Doniambo. «Les travaux avancent, signale Olivier Béligon. Nos équipes mettent le paquet parce que pour nous, il y a urgence à remettre en état cet outil indispensable pour acheminer le minerai depuis la mine jusqu’au bord de mer. On a un bateau qui doit venir chercher du minerai à Kouaoua dans les tous premiers jours de mai.» Or, «il est indispensable à la bonne marche de l’usine. Le minerai de la côte Est par ses propriétés chimiques naturelles est indispensable au bon mélange que l’on enfourne à l’usine de Doniambo.»