Ils sont tombés du ciel à l'aube. Ce lundi 1er mai, au petit matin, une centaine de soldats français et américains ont été largués sur l'aérodrome de Koumac.
D'autres parachutages ont suivi plus tard dans la journée. Mission : prendre contact avec la population et les autorités du Thear.
Dans le scénario prévu pour l'exercice Croix du Sud 2023, ce nom désigne un pays fictif, qui vient d'être ravagé par un tsunami.
Les troupes sont arrivées également par la mer avec entre autres le débarquement, sur la plage de Pandop, d'un détachement fidjien.
Et cela, grâce aux moyens amphibies du porte-hélicoptère Dixmude, capable de se poser directement sur le sable avec cent tonnes de matériel, véhicules compris.
A terre, une compagnie française de 150 soldats a pris au lever du jour la direction de Koné. D'autres militaires et des habitants jouant les sinistrés, les autorités locales voire des manifestants affamés.
Mardi 2 mai, une partie des troupes doit prendre la direction de Poindimié, là encore pour évaluer la situation sur place dans le cadre de ce scénario. Les jours suivants, les soldats des quelque dix-neuf nations qui participent à Croix du Sud seront notamment mobilisés pour des évacuations de "victimes".
Du 24 avril au 6 mai
Croix du Sud, exercice interarmées multinational déployé en Nouvelle-Calédonie, consiste à simuler une intervention de crise. Débutée le lundi 24 avril, l'édition 2023 a donc pour thème l'assistance humanitaire et le secours aux populations après une catastrophe naturelle. Voyez comment un entraînement aux interventions médicales est par exemple relaté par la 9th mission support command, unité de réserve de l'armée américaine située à Hawaï.
Une coopération régionale qui prend toutes sortes de formes. Y compris un challenge sportif avec hakas au camp de Plum.