Mois après mois, la province Nord semble s'enfoncer dans une crise sanitaire inédite par son ampleur. Via un communiqué diffusé ce mercredi 19 février, le Centre Hospitalier du Nord a précisé l'organisation de ses antennes, du 1er au 31 mars 2025.
"En raison du manque d'effectifs infirmiers et médical", l'offre de soins demeurera fortement dégradée. Le service des urgences de Koumac restera ainsi fermé à minima jusqu'à la fin du mois, tout comme les consultations externes, faute de médecin. Des urgences indisponibles également à Poindimié, où les consultations externes restent toutefois possibles du lundi au vendredi, sur rendez-vous au 42 71 44.
Koné la rescapée
Dans ce marasme, la commune de Koné fait presque figure de miraculée : les urgences y restent ouvertes 24 heures sur 24, de même que les consultations, le service de maternité, les soins externes et les chimiothérapies.
Pour le moment, la pénurie de personnel médical concerne particulièrement le Nord, mais les représentants de la profession tirent également la sonnette d'alarme dans le Sud depuis plusieurs mois. La situation s'y dégrade, à l'image de l'annonce de la clinique Kuindo-Magnin ce 18 février : la structure sera contrainte de reporter certaines interventions en bloc opératoire en raison du manque d'infirmiers.