Le 31 août, l’usine du Nord est entrée en veille froide. Le site de Vavouto ressemble à un complexe industriel désert… ou presque. Des visiteurs s’y pressent en effet, d’abord chinois, puis indiens. Comme pour une vente banale, en somme, ils viennent inspecter les lieux, de la partie extraction à la transformation du minerai. Ce week-end de décembre, encore, ils étaient là, inspectant l’outil pensé voilà près de trois décennies et mis en œuvre il y a seize ans.
"Accords de confidentialité"
Difficile d'obtenir des informations sur les deux potentiels repreneurs des parts mises en vente par le groupe Glencore. Mais l'optimisme semble de mise. Alexandre Rousseau, directeur des opérations à Koniambo nickel, estime même que c’est très encourageant pour l'entreprise. Prudence toutefois de l'actionnaire SMSP.
"Toutes ces négociations sont soumises à des accords confidentialité", rappelle la Société minière du Pacifique Sud, en appelant chacun à la sérénité pour que les discussions se passent correctement. "Mais aussi par respect pour [les] nombreux salariés qui ont perdu leur emploi". Et d'ajouter, "nous sommes mobilisés à 2 000 % pour qu'une offre puisse être transformée en rachat définitif courant 2025 et que nous puissions relancer l'activité de l'usine du Nord." Comme une lueur d'espoir pour Noël ?