Il y a eu de l'affluence jusqu'au ciel. Pour des vols en Ulm au-dessus du lagon et des dugongs. Au sol, tous les logements étaient pleins. "L'objectif est de les remplir pour les prochains mois", souligne Roxanne Brun, directrice générale de Sud Tourisme. Elle a le sourire. Comme les visiteurs.
Ils ont été 28 000 à participer à cette 46e foire de Bourail. Soit 3 000 de plus que l'an dernier. "Bourail c’est la Nouvelle-Calédonie caldoche traditionnelle. J’adore", commente un habitué. Beaucoup sont là chaque année.
Pour le plaisir d'assister aux nombreux concours : agricoles, culinaires, bûcheronnage, rodéo, drift, lancer de claquettes, éplucheur le plus rapide de l’Ouest.
Cédrick Wakahugneme était avec les spectateurs des courses automobiles. Ambiance :
Des démonstrations étaient également proposées. Découpe de viande, danse... Les animations ne manquent jamais.
Pour les 650 exposants, le bilan est plus que satisfaisant. Certains ont dû retourner en cuisine ou dans les réserves pour garnir les étals dévalisés.
Du côté des éleveurs, le succès était aussi au rendez-vous. "On avait plus de 1 000 poussins à la vente pour le grand public. Ils sont tous partis en deux jours", vendredi et samedi, raconte ainsi Enzo Tavergeux, responsable de la commission avicole du comité organisateur de la foire de Bourail.
L'investissement sans faille des bénévoles du comité a été salué, samedi matin, lors de l'inauguration officielle. Par le maire de Bourail, Patrick Robelin, notamment. Il a également fait part de l'incertitude financière qui a pesé sur l'évènement.
Chaque année, le comité a besoin de 15 millions de francs. Les efforts des partenaires et des sponsors ont permis de les réunir.
Bourail, terre d'accueil et de rencontres.
Philippe Robelin, maire de Bourail
Sonia Backès, présidente de la province Sud, a de son côté assuré du soutien de la collectivité pour cette fête qui sait si bien mettre en avant les produits calédoniens.
Pour le maire, c'est aussi l'occasion de promouvoir la commune. "Une terre d’accueil et de rencontres. Il faut qu’on se rencontre, il faut qu’on se parle entre nous. Déjà dans le pays. Et avec nos frères polynésiens, vanuatais, etc."
Au rodéo, il y avait par exemple un invité vanuatais ou encore juge australien. Mais après deux ans de crise sanitaire, le comité de foire, renouvelé, souhaite à nouveau davantage promouvoir l’évènement à l’international.
Levay Roy, le nouveau président, a déjà des idées de surprises pour l'an prochain. “On essaiera d’avoir plus de financements”, promet-il. Heureux de cette édition.