L'affaire Larry Martin Kauma renvoyée au 14 mars 2024

Le sociologue Larry Martin était l'invité du journal télévisé de NC La 1ère, le 12 mars 2018, pour décrypter les raisons de la délinquance en Calédonie.
Larry Martin Kauma, cet élu municipal sans étiquette, siégeant au sein de la majorité de la mairie de Dumbéa, comparaissait ce mercredi 13 décembre en correctionnelle pour des messages malveillants entre 2019 et 2021 et pour des faits de violences conjugales en 2016. Le procès a finalement été renvoyé à mars 2024

Sociologue de profession et élu municipal sans étiquette de la ville de Dumbéa, Larry Martin Kauma siège au sein de la majorité municipale. Ce mercredi matin, il comparaissait libre et ne reconnaît pas les faits qui lui sont reprochés.
Dans cette affaire, il doit répondre d’envoi de messages malveillants à une collègue de la Direction de la Jeunesse et des Sports, de 2019 à 2021. "C'est une histoire de couple, de relation sexuelle entre personnes consentantes et ce dossier n'aurait jamais dû franchir les portes d'un palais de justice", estime Maitre Moresco, avocate de Larry Martin Kauma. "Je crois que tout le monde perd beaucoup son temps dans cette affaire. Je pense que l'audience du 14 mars permettra de le démontrer."

Renvoi à la demande de la partie civile

L’affaire est renvoyée au 14 mars 2024 à la demande de la partie civile, une période nécessaire pour prendre connaissance de l’intégralité de la procédure administrative.

La fédération des fonctionnaires soutient la victime depuis 2022. "Aujourd'hui on a saucissoné les choses, le pénal veut traiter d'un côté que le privé et la procédure disciplainaire ne voudrait traiter que du professionnel. On voit bien que les deux existe donc ils forcément reliés, d'autant plus par un petit bureau de 12m2 pendant plusieurs années", assure Pascaline Dupont, membre du bureau exécutif de la fédération des fonctionnaires.

Aucune sanction à ce stade

Selon l’avocate du prévenu, le conseil disciplinaire du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie s’est réuni le 31 mai 2023, mais aucune sanction n’a été prise pour l’instant. La réponse pénale est attendue. De son côté, la mairie de Dumbéa ne souhaite pas s’exprimer sur le sujet. 
Dans ce dossier, le prévenu comparaît aussi pour une affaire de violences conjugales en 2016. Cette deuxième victime déclare que le quadragénaire, décrit comme formidable par certains, est un homme violent avec les femmes qui partagent sa vie.