Le temps paraît pluvieux ? Ça n'empêchait pas l'incendie d'être encore d'actualité, ce dimanche en début d'après-midi, à Dumbéa Nord et Païta Sud. Le feu qui sévit depuis samedi mobilisait alors une trentaine de pompiers, ainsi que les drones du GRAR, le groupe de recherche et d’appui robotisé.
Durant la nuit
Sur Païta, ils étaient 23 personnels, du centre de secours communal et de la Sécurité civile. Durant une partie de la nuit, le sinistre a été laissé en évolution libre de ce côté, faute d'accès terrestres pour intervenir. Puis il a atteint des pistes et les pompiers ont pu s'y attaquer, dans le secteur d'Erambéré.
Hélicos du matin
Au petit matin, les hélicoptères bombardiers d'eau ont effectué des largages à la bordure des deux villes. Des HBE maintenus en alerte pour revenir si besoin. Mais l'effort a été concentré au sol. Un travail de fourmi qui consistait à la mi-journée à traiter une centaine de points chauds, selon le sergent-chef Frédéric Heurtebise, commandant des opérations de secours côté Païta. La pluie n'a pas été assez intense pour les éteindre et le vent tournant a compliqué les choses.
Guidés par les drones
Côté Dumbéa, encore neuf pompiers sur site, à la mi-journée, vers le Val-Suzon, selon un officier de la caserne communale. Pas d'aggravation, mais de la surveillance est l'objectif d'éteindre les points incandescents, avec le guidage des drones.
Environ 160 hectares
À noter cette consigne de prudence à l'adresse des automobilistes approchant les zones d'incendie, où circulent des camions de pompiers. Dimanche en début d'après-midi, les dégâts étaient estimés à environ 160 hectares de végétation, surtout de la savane à niaoulis et des pinus. Le week-end précédent, déjà 140 hectares ont brûlé dans le même secteur, après un feu de voiture vers le Val-Suzon.