Excepté le captage de Wetere, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie met un terme aux mesures qui limitaient la consommation d’eau à l'île des Pins depuis février. Mais il maintient une vigilance particulière. Des analyses régulières sont annoncées pour surveiller le taux de nickel.
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Les habitants, et les touristes, de l’île des Pins peuvent désormais consommer l’eau du robinet. Sauf celle qui provient du point de captage de Wetere, où le taux de nickel est supérieur aux 70 microgrammes par litre imposés par l’Organisation mondiale de la santé. Le gouvernement l’a annoncé ce vendredi, il a levé les mesures de restriction. Tout en maintenant une vigilance particulière. Il faudra effectuer des analyses régulières pour surveiller le taux de nickel dans l’eau. Ecoutez Alain Marc, secrétaire général du gouvernement, au micro de Jeannette Peteisi.
Dans le sud-ouest
Au mois de février, l'eau du robinet avait été reconnue impropre à la consommation dans une partie de Kunié. Plus précisément le sud-ouest de l’île, qui correspond aux baies à la fois habitées et très touristiques de Kuto et de Kanuméra.
Des cuves et des citernes
Les captages de Tokoin et de Wetere présentaient de manière récurrente des taux de nickel beaucoup trop élevés par rapport au seuil qu'autorise l'OMS. Une réalité dévoilée par l'organisation Ensemble pour la planète, et confirmée par la suite dans plusieurs analyses des services de la Nouvelle-Calédonie. Cette région de l'île était alimentée en eau par le biais de cuves et de citernes.
En avril, c’est la présence d'une quantité importante de coliformes totaux que révélaient de nouvelles analyses.
Le reportage de Caroline Antic-Martin et Claude Lindor