La phase d’expérimentation des navettes entre le Vallon-Dore et Nouméa a débuté ce lundi. Peu de passagers ont pour l’instant tenté l’expérience, mais ceux qui l'ont fait ont apprécié.
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Attendues de longue date, les navettes maritimes entre le Mont-Dore et Nouméa sont devenues réalité. Elles ont débuté leur service ce lundi matin, depuis le wharf des Dauphins, au Vallon-Dore, pour rallier Port Moselle à Nouméa.
Un démarrage sans fausse note mais timide, puisque seule une poignée de passagers a tenté l’expérience de rejoindre Nouméa en bateau. Ils n’étaient que deux sur celle de 6 h pour un bateau de douze places. Et une vingtaine pour les quatre départs du matin.
« Dans le bus, j’ai les genoux qui touchent le siège, du coup, je monte souvent debout dans le bus. Là, je suis trop bien, je suis à l’aise, et puis l’air salin, çà change du bus. L’ambiance dans le bateau est plus conviviale » savoure Angelo, l’un des passagers de ce lundi. « Un bon smile, la banane pour commencer la journée ! »
De quoi séduire les passagers du jour : « Parfait, rien à dire, la mer est calme, il y a du soleil, on a vu une tortue… Les horaires sont respectés, on arrive à l’heure au travail » explique Nicolas qui n’a plus qu’à marcher cinq minutes pour rejoindre son bureau.
Le reportage de Coralie Cochin et Laura Schintu.
Un démarrage sans fausse note mais timide, puisque seule une poignée de passagers a tenté l’expérience de rejoindre Nouméa en bateau. Ils n’étaient que deux sur celle de 6 h pour un bateau de douze places. Et une vingtaine pour les quatre départs du matin.
Des conditions idéales
Les conditions étaient pourtant idéales pour tester ce tout nouveau service de navettes. Mer d’huile, grand soleil, la traversée sentait bon les vacances pour ces Mondoriens, habitués aux embouteillages du matin.« Dans le bus, j’ai les genoux qui touchent le siège, du coup, je monte souvent debout dans le bus. Là, je suis trop bien, je suis à l’aise, et puis l’air salin, çà change du bus. L’ambiance dans le bateau est plus conviviale » savoure Angelo, l’un des passagers de ce lundi. « Un bon smile, la banane pour commencer la journée ! »
Plus rapide que par la route
Ce matin, avec le beau temps, la traversée a duré 45 minutes, contre une heure à une heure trente par la route en heure de pointe.De quoi séduire les passagers du jour : « Parfait, rien à dire, la mer est calme, il y a du soleil, on a vu une tortue… Les horaires sont respectés, on arrive à l’heure au travail » explique Nicolas qui n’a plus qu’à marcher cinq minutes pour rejoindre son bureau.
Des interrogations
Conditions idéales donc ce lundi, mais reste à voir ce que donneront les navettes sous la pluie. Le SMTU se réserve d’ailleurs le droit d’annuler les rotations en cas de mauvaise météo. Autre bémol soulevé par les éventuels usagers, les dernières navettes pour rentrer sur le Mont-Dore repartent un peu tôt : 17 h en été et 16 h 30 en hiver. Mieux vaut donc éviter d’être en retard et de risquer de rater le dernier service.Une expérience de quelques mois
Conduite à titre expérimental jusqu’en décembre, l’opération ne sera pérennisée que si les usagers sont au rendez-vous et pourra être adaptée en matière d’horaires et de bateaux avec des capacités plus importantes. A noter qu'il est possible d'embarquer un vélo. Et de prendre une navette au retour de sa rotation, même si la demande n'a pas été émise ce matin.Le reportage de Coralie Cochin et Laura Schintu.
Les navettes en pratique
- Les bateaux, des semi-rigides, peuvent transporter douze passagers
- Quatre départs sont proposés les jours de semaine au départ du Mont-Dore ( 6 h, 6 h 30, 8 h, 8 h 30) et quatre l’après-midi, au départ de Nouméa ( 14 h 30, 15 h, 16 h 30, 17 h).
- Les réservations se font pour le moment par téléphone au 46 75 38 de 7 h 30 à 16 h.
- Les tickets, à régler à bord du bateau, coûtent 280 francs par trajet, soit le même tarif qu’un Mont-Dore/Nouméa avec Carsud.