Quand l'association Citoyen mondorien fait le point

La réunion se tenait au Vallon-Dore dans la salle des communautés.
Sécurité sur la RP1, contournement de Saint-Louis mais aussi développement économique dans le Sud de la commune : autant de sujets à l’ordre du jour de la réunion publique organisée ce samedi, au Vallon-Dore, par l’association Citoyen mondorien.

Moins de problèmes de sécurité ces derniers mois sur la RP1 grâce aux barrages filtrants mis en place par la gendarmerie au Thabor et à La Coulée. Le constat satisfait Florent Perrin, le président de Citoyen mondorien, qui n’en reste pas moins mobilisé pour la réalisation d’une route permettant de contourner Saint-Louis. 

"On veut notre voie sur mer"

"On veut notre voie sur la mer, et nous sommes ravis que la province ait lancé un sourcing auprès des entreprises locales, martèle-t-il. [Il] va permettre aux entreprises locales de donner leur avis et leurs prix parce qu’elles n’étaient pas d’accord avec le prix annoncé sur l'étude de l’époque, qui était de 49 milliards. Nous, on nous a annoncé moins de trente milliards. On a réussi à mettre 23 ou 24 milliards dans un Néobus… Pour nous qui sommes sinistrés depuis quarante ans, je pense qu’on le mérite."   

Champ élargi 

Depuis sa création en novembre 2016, l’association a élargi son champ d’actions. Elle demande des mesures en faveur du développement économique du Mont-Dore, qu’elle considère donc comme sinistré. Le vice-président de l’association ne comprend d’ailleurs pas pourquoi le futur pôle d’excellence marin ne s’installe pas sur la commune, mais à Numbo. "D’autant plus à un endroit pollué, pointe Jean-Noël Pezant. Avant de faire leur projet, ils vont devoir dépolluer. Alors que nous, on a une mer absolument pas polluée et avec un espace énorme pour pouvoir installer des sociétés."  Autre revendication nouvelle de l’association, elle milite pour son intégration au capital de Prony Resources, au même titre que les populations autochtones.

Citoyen mondorien, compte-rendu de Charlotte Mannevy

Voyez aussi le reportage de Bernard Lassauce et Claude Lindor :

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