Blessé par balle dans la tribu de Saint-Louis, au Mont-Dore : un adolescent interpellé et une procédure ouverte pour tentative de meurtre

Panneau gendarmerie, image d'illustration.
La piste du conflit familial et du différend foncier est évoquée, après les blessures reçues par un habitant de la tribu de Saint-Louis, au Mont-Dore. Une procédure a été diligentée pour tentative de meurtre. Un jeune de seize ans a été interpellé suite à des coups de feu lundi. Mais aussi deux autres personnes pour des violences à l'arme blanche samedi dernier.

Après plusieurs incidents sur la route provinciale, des faits graves au sein de la tribu. Une procédure a été ouverte pour tentative de meurtre. Elle a été confiée à la brigade de Saint-Michel. Le procureur de la République fait cette annonce après des coups de feu qui ont éclaté à Saint-Louis, lundi en fin de journée. 

Tirs au fusil de chasse

Le communiqué diffusé par Yves Dupas ce mercredi donne davantage de précisions sur l’enchaînement des faits, tel qu’il apparaît à ce stade de l’enquête. Le 22 avril vers 17h30, relate-t-il, un homme revenait du champ, route de Yereka, une artère de la tribu qui part de la RP1 côté montagne. Il a été "atteint au niveau de l’arrière de la tête et de l’épaule par plusieurs coups de feu. Le tireur a utilisé un fusil de chasse de calibre 16, qu’il avait à l’épaule lors de l’altercation", ajoute le procureur.

Droit de passage ?

"Ces violences semblent s’inscrire dans un contexte de conflit familial, lié à un droit de passage sur un terrain." Un dispositif important a été déployé pour évacuer l'habitant qui était blessé : une vingtaine de gendarmes, avec VBRG. Il a été remis aux pompiers, puis transféré au Médipôle de Dumbéa. Son état a entraîné une incapacité totale d'un jour, précise Yves Dupas. 

Un adolescent interpellé

Le tireur présumé, un adolescent de seize ans, a été interpellé tôt ce mercredi matin. Lors de ses premières auditions, dit le communiqué, il a reconnu avoir tiré sur l'homme avec son fusil.

Déjà victime de violences

"Par ailleurs, deux autres personnes ont été placées en garde à vue, ce matin, pour des faits de violences commises avec une arme blanche sur la victime depuis le samedi 20 avril, toujours dans ce contexte de conflit familial." Et les investigations se poursuivent, "dans le cadre de la garde à vue de ces trois personnes".

Selon le parquet, les coups de feu ont éclaté alors que l'homme revenait du champ, route de Yereka, une artère de la tribu qui part de la RP1 côté montagne.