BNC Tennis Open 2024 : défaite du Calédonien Jalane Salaün lors des qualifications

Jalane Salaun, sur le court Wanaro Ngodrela, à Nouméa.
Premier jour de match, ce dimanche, à la BNC Tennis Open 2024 à Nouméa. Le Calédonien Jalane Salaün a été éliminé en trois manches, après un match de deux heures très serré.

Il n'aura pas démérité. Au bout d’une belle bataille, Jalane Salaün a quitté le court Wanaro N'Godrella défait, ce 29 décembre, lors des qualifications de la BNC Tennis Open 2024, qui se déroule au Ouen-Toro, à Nouméa. Au terme d'un match de plus de deux heures, le jeune tennisman a perdu en trois sets face à l’Australien Cade Birrel : 1-6, 7-5, 6-3. Mais avec le sentiment d'avoir tout donné.

"Je suis assez déçu de la défaite. La chaleur m'a un peu eu. Le soleil aussi", confie le joueur de 16 ans, qui se dit malgré tout satisfait. "C'est un bon match et je suis assez content."

Il peut vraiment être satisfait et fier de sa partie.

Pierre-Henri Guillaume, entraineur de Jalane Salaün


Un adversaire plus expérimenté

La partie avait pourtant parfaitement commencé. En un peu plus de vingt minutes, la première manche était en poche pour Jalane. Mais son rival Cade Birrel s'est réveillé à temps et la machine calédonienne s'est grippée. Dans les tribunes, les proches de Jalane ont gardé espoir jusqu'au bout, à l'image de sa mère, "là pour l'encourager".

Plus expérimenté, Birrel finit par plier le match dans le troisième set. L’Australie concrétise les deux balles de break. La victoire se joue sur des détails. De quoi impressionner le coach de la sélection calédonienne, Pierre-Henri Guillaume. "C'était remarquable ! Il a fait une belle partie. Il a engagé un vrai bras de fer, une vraie bataille avec son adversaire qui avait manifestement beaucoup plus d'expérience que lui. Donc je vois beaucoup de positif (..). Il peut vraiment être satisfait et fier de sa partie."

Les qualifications se poursuivent ce lundi matin sur les courts du Ouen Toro. Jalane Salaün jouera de nouveau en double, le soir, avec Benoît Paire. 

Le reportage de Mathieu Ruiz-Barraud et Nicolas Fasquel

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