Les voix des centaines de fidèles ont résonné dans l’enceinte de la cathédrale Saint-Joseph de Nouméa, dimanche 17 avril en matinée. Des chrétiens de tous les âges et de tous les horizons sont venus célébrer avec émotion la résurrection de Jésus-Christ. Pâques est en effet l’un des moments les plus importants du calendrier liturgique.
"Le Christ est ressuscité et il faut le proclamer, non seulement personnellement, dans son cœur, mais aussi avec tous les chrétiens. C'était beau de voir la cathédrale remplie et de chanter en cœur", témoigne une première paroissienne. "C'est un acte de foi. Ce n'est pas par tradition, mais c'est parce que j'ai de la paix et de la communion avec tous les frères et sœurs, à la cathédrale", poursuit une deuxième.
Une pensée pour tous ceux qui souffrent en Ukraine
"Je suis venu en pensant à tout ce qui se passe et surtout à la guerre en Ukraine. C'est surtout pour eux que j'ai dédié cette messe, pour que la paix revienne", commente un homme, visiblement ému. Monseigneur Ghislain a en effet dirigé ses intentions de prières vers toutes celles et ceux qui souffrent dans les zones de combat.
Nul ne peut ignorer la guerre en Ukraine, une tragédie alors que le monde continue de panser ses blessures, laissées par la pandémie mondiale de Covid-19. Une période pendant laquelle les offices religieux n’ont pas pu se dérouler comme à l’accoutumée.
Des fidèles heureux de partager l'eucharistie ensemble
"Aujourd'hui, les gens étaient contents, et hier de même pour la Veillée pascale, de venir partager l'eucharistie ensemble, à la cathédrale, comme dans les autres églises. C'étaient très important pour eux et pour tous", explique Monseigneur Ghislain de Rasilly. "Ils ont besoin de se retrouver et de partager l'eucharistie ensemble. L'eucharistie, ce n'est pas un acte individuel, simplement. C'est une chose qui se vit ensemble."
Une messe de Pâques célébrée dans la plus pure tradition, sans restriction sanitaire, pour le plus grand réconfort des centaines de fidèles rassemblés ce dimanche.
Retrouvez, ci-dessous, le reportage de Lizzie Carboni et Thomas Douchy :