Le parquet a ouvert une enquête pour tentative de meurtre commise dans la nuit du jeudi 10 au vendredi 11 novembre, rue Max-Meyer, celle qui monte dans le vieux quartier de Normandie, limitrophe d'Auteuil. Une enquête diligentée par la brigade de recherches de Nouméa, détaille le procureur de la République dans un communiqué diffusé ce vendredi en fin de journée.
Bagarres entre habitants de Koutio et Rivière-Salée
Cette affaire est liée à la soirée Projet X qui a pris une dimension violente de l'autre côté de l'avenue Iékawé / RT1, dans la zone industrielle de Normandie. A l'issue de cette fête, "plusieurs rixes ont éclaté entre des groupes d’individus originaires de Koutio et de Rivière-Salée", relate Yves Dupas. Vers une heure du matin, poursuit le procureur, les services de police ont découvert dans cette rue Meyer un homme allongé au sol.
Blessé par arme blanche
Agé de 25 ans, domicilié à Koutio, il était grièvement blessé à la tête et au niveau de l’abdomen. "La victime [a été] immédiatement transportée au service des urgences, son pronostic vital étant alors engagé. Il ressort des premiers examens médicaux qu’elle présente un traumatisme crânien conséquent ainsi qu’une plaie importante et perforante dans la zone de l’abdomen, compatible avec l’usage d’un instrument coupant ou pénétrant, de type couteau ou paire de ciseaux."
Son pronostic vital "n'est plus engagé"
Le jeune homme "a pu s’exprimer, suite aux soins intensifs prodigués, et le pronostic vital n’est plus engagé à cette heure. Une évaluation de son préjudice corporel et psychologique a été ordonnée par le parquet." Par ailleurs, "de manière très active, les enquêteurs procèdent notamment au recueil des témoignages. Deux heures après les faits, annonce Yves Dupas, ils ont interpellé et placé en garde à vue un individu qui, toutefois, conteste son implication dans cette agression. Ses déclarations sont en cours de vérifications."
Toutes les personnes susceptibles d’apporter sur cette affaire des éléments utiles aux enquêteurs sont invitées à contacter la gendarmerie dans les meilleurs délais.
Yves Dupas, procureur de la République