Non à l’obligation vaccinale, au pass sanitaire, au port du masque obligatoire. A neuf jours de la rentrée, qui se fera pour les élèves à partir du 14 février, les modalités sanitaires à appliquer dans les établissements scolaires préoccupent. Environ 300 personnes (selon la police), se réclamant notamment de la communauté éducative au sens large, et du syndicat Solidarité NC, l'ont fait savoir ce samedi devant le haut-commissariat. Dans la matinée, une délégation a été reçue.
Contre le masque à l'école
L’idée de faire porter le masque à l’école est par exemple désapprouvée par Sylvain. "On estime que le port du masque pour de jeunes enfants est inutile et leur causerait de graves soucis, à l’avenir et sur l’instant présent, dans leur éducation et pour apprendre à lire, à écrire…", considère ce parent d’élève.
"Pour les personnels, il y a la problématique de l’obligation vaccinale", cite Thierry Mayerau, secrétaire général de Solidarité NC. Et il ajoute : "Si des élèves, y compris au collège, veulent mettre des masques, ils les mettent. Si ils ne veulent par le mettre, que leurs parents ne veulent, eh bien ils ne mettent pas le masque. Nous, c’est le libre choix."
La question des études hors Caillou
Autre inquiétude, l’accès aux études supérieurs. Sans pass, comment voyager depuis la métropole vers la Nouvelle Calédonie, questionne Sylvaire. "Pendant deux années, on prépare les étudiants à faire le grand voyage, à poursuivre leurs études en métropole", pose cet enseignant dans le secondaire, "et ces étudiants, pour certains qui ne peuvent pas être vaccinés, se trouvent confrontés à une problématique : continuer leurs études ou abandonner, juste pour une question de nécessité de vaccin, notamment pour les transports aériens."
A noter que l’obligation vaccinale doit être débattue jeudi, au Congrès.
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