L’Avenir en confiance a voulu frapper fort, pour lancer sa campagne en vue des provinciales. Objectif du grand meeting organisé ce samedi, à l’hippodrome Henry-Milliard de Nouméa: se retrouver et unir la famille loyaliste avant le scrutin du 12 mai.
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Show à l’Américaine, ce samedi matin, à l’hippodrome de Nouméa. Des ballons aux couleurs de la France, des drapeaux distribués par milliers, des chapiteaux, une scène, un écran et de la musique. Tour à tour, pendant deux heures, les acteurs politiques de la jeune génération se sont succédés sur le podium et ont scandé leur envie de voir davantage de France en Calédonie. Face à eux, plus de 2000 personnes, selon l'Avenir en confiance.
Egalement le reportage d'Olivier Jonemann et Nicolas Fasquel.
• Le Rassemblement démocratique océanien tenait congrès à Dumbéa.
• Le Rassemblement océanien pour une Calédonie Plurielle présentait sa propre liste pour les provinciales à Normandie.
• L'Eveil océanien organisait son congrès fondateur à Magenta.
A retrouver sur nos antennes.
Nous n’avons eu qu’une seule ambition, celle de réconcilier la famille loyaliste.
- Virginie Ruffenach, Rassemblement-LR
Longues discussions
Virginie Ruffenach a ouvert le bal. La secrétaire générale du Rassemblement-Les Républicains a rappelé les longues discussions autour de cette union pour composer la liste de l’Avenir en confiance dans le Sud. «De longues discussions qui n’étaient pas gagnées d’avance mais qui, aujourd’hui, suscitent de véritable avancées, assure-t-elle. Nous n’avons eu qu’une seule ambition, celle de réconcilier la famille loyaliste. On sait que l’on est attendus et on veut être à la hauteur de nos responsabilités.»On a perdu beaucoup de temps à se battre contre les indépendantistes. Aujourd’hui, on doit se battre pour la France.
- Willy Gatuhau, Républicains calédoniens
Tourner une page
L’Avenir en confiance veut tourner une page de l’histoire calédonienne, une phrase scandée par l’ensemble des orateurs. Se disant très ému du soutien apporté lors de son investiture à la mairie de Païta, Willy Gatuhau donne le ton de la campagne: «On a perdu beaucoup de temps à se battre contre les indépendantistes, s’exclame-t-il. Aujourd’hui, on doit se battre pour la France.»Bilan de la majorité en place
La liste dresse un piètre bilan de la majorité en place. Christopher Gygès, membre du gouvernement, évoque le lien social entre le politique et les Calédoniens. «Ce lien s’est cassé. C’est la réalité. Notre projet politique prône une relance de notre économie et de l’emploi en Calédonie», insiste le directeur de campagne de l’Avenir en confiance.Critique des indépendantistes et nationalistes
Philippe Blaise comme Gil Brial vont plus loin. Ils fustigent les indépendantistes et les nationalistes : «A force de dispersion, les indépendantistes deviennent de plus en plus arrogants et les nationalistes pratiquent la politique du mensonge en attirant la jeunesse.»Hommage
A travers ces interventions, les orateurs rendent un vibrant hommage aux anciens. «Nous nous plaçons dans les pas de Jacques Lafleur», lance Sonia Backès, tête de liste de l’Avenir en confiance dans le Sud. «En refusant de signer l’accord de Nainville-les-Roches, il a refusé d’une être une victime de l’Histoire.»Si les Calédoniens sont avec nous, nous déclencherons le plus rapidement possible le second référendum
- Sonia Backès, tête de liste
«Reprendre la main»
Le leader des Républicains calédoniens fait vœu de changement. Dans son allocution, elle promet une nouvelle ère le 12 mai. «Si les Calédoniens sont avec nous, nous déclencherons le plus rapidement possible le second référendum comme la loi organique nous y autorise. Nous n’allons pas attendre. Nous allons reprendre la main», assume-t-elle. «Le prochain référendum, nous allons le gagner plus largement que la première fois.»A propos de la citoyenneté
Le futur projet de l’Avenir en confiance s’appuie sur plusieurs priorités, comme la liberté d’entreprendre, de circuler, de s’exprimer, de construire, d’innover et de prendre des risques. Dans son projet institutionnel, ce front loyaliste souhaite «au lendemain des élections ouvrir les discussions. Nous nous engageons», promet Sonia Backès, «à défendre l’ouverture de la citoyenneté comme la condition sine qua non à toute négociation sur un futur statut institutionnel».Egalement le reportage d'Olivier Jonemann et Nicolas Fasquel.
Un week-end politique chargé
• Pendant ce temps, Calédonie Ensemble se trouvait en conseil politique «Brousse» à Koné.• Le Rassemblement démocratique océanien tenait congrès à Dumbéa.
• Le Rassemblement océanien pour une Calédonie Plurielle présentait sa propre liste pour les provinciales à Normandie.
• L'Eveil océanien organisait son congrès fondateur à Magenta.
A retrouver sur nos antennes.