Emeutes en Nouvelle-Calédonie : les loyalistes demandent le rétablissement de l'ordre "dans les 48 heures"

Les loyalistes et le Rassemblement en conférence de presse mardi matin.
Face à la crise qui sévit en Nouvelle-Calédonie, la stratégie de l’Etat est vivement critiquée par les Loyalistes et le Rassemblement. Lors d'une conférence de presse ce mardi matin, ils indiquent qu'ils ne reprendront les discussions sur le dégel du corps électoral que lorsque l’ordre sera revenu.

Tandis que de plus en plus de voix s'élèvent pour demander la suspension de l'examen de la réforme constitutionnelle concernant le dégel du corps électoral, les Loyalistes et le Rassemblement fustigent l'Etat. Les élus, en conférence de presse ce mardi matin, lui demandent que l'ordre soit rétabli "dans les 48 heures" en Nouvelle-Calédonie. Ils ont insisté sur l'urgence de la situation car des familles sont encore bloquées dans les quartiers. 


"Quelle est la capacité de l'Etat à protéger la population ?", interroge Sonia Backès, la cheffe de file des Loyalistes. "Aujourd'hui, certains quartiers reprennent de l'air mais certains sont complètement sous contrôle de la CCAT. Il faut mettre les moyens pour reprendre le contrôle de ces quartiers et permettre aux gens de circuler librement."

Pas de dialogue sans que l'ordre ne soit revenu

Les Loyalistes et le Rassemblement indiquent qu'ils ne reprendront le dialogue sur le dégel du corps électoral que quand l'ordre sera revenu. Ils demandent également à la justice d’agir vite pour condamner les auteurs des actes de violences et les commanditaires.
De plus en plus de voix s’élèvent désormais pour demander la suspension de l’examen de la réforme constitutionnelle. "Pour que le calme revienne", Sonia Lagarde, la maire de Nouméa, a demandé à Emmanuel Macron "de ne pas convoquer le Congrès". L’ancien sénateur et signataire de l’Accord de Nouméa, Simon Loueckhote, a lui aussi adressé un courrier en ce sens au président de la République.

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