Mi-mars, plus de 400 kg de détritus en tout genre ont été hissés hors de l’eau, grâce à un filet anti-pollution.
Le dispositif installé à Port Moselle en 2020 peut retenir plus de 2 tonnes de macro-déchets, qui proviennent principalement du Quartier Latin. Ce système de protection environnemental venu d’Australie, a fait ses preuves depuis plus de 30 ans chez nos voisins.
L’an dernier, en Calédonie, cet unique filet a permis de récolter plus de 7 tonnes de déchets. Au total, le port compte 14 exutoires, un seul est équipé d’un filet.
On en a encore d’autres à équiper, l’idée c’est que la SODEMO continue à soutenir ce projet-là car ce sont des choses qui fonctionnent. L’investissement n’est pas anodin, c’est quand même 1,2 millions mais à la SODEMO on estime qu’au regard des bienfaits pour le lagon de manière générale, c’est un investissement plein de sens »
Sébastien Fellman, directeur des ports –SODEMO
Recyclage des matières plastique et aluminium
Le bon sens veut que ces macro-polluants soient ensuite recyclés. Une fois par trimestre, l’entreprise qui entretient ce dispositif s’attèle à vider le filet et à trier pendant plus d’une heure, tous les éléments qui peuvent être sauvés. Les déchets plastiques sont notamment transformés en paillettes et réutilisés en revêtement de sol.
« La finalité c’est de récolter les déchets et de les donner à une filière locale, qui ont un traitement local des déchets, une revalorisation des déchets, qui est bénéfique aux Calédoniens » indique Arnaud Bellenguez, directeur de l’entreprise.
En attendant les retours des institutions calédoniennes pour l’installation d’autres filets, l’entreprise d’Arnaud équipera prochainement le port de la capitale vanuataise de 8 dispositifs du même genre.
Le reportage de Lizzie Carboni et Nicolas Fasquel