La CCAT demande le retrait du pacte nickel et de la loi sur l'élargissement du corps électoral

La CCAT exige "la libération et le retour immédiat" des militants indépendantistes transférés en métropole.
La CCAT tenait sa conférence de presse, ce jeudi matin, à Nouméa. Elle a fait le bilan de la mobilisation de samedi et exige, de nouveau, le retrait de la loi constitutionnelle sur la modification du corps électoral. Ce fut aussi l'occasion de réclamer le retrait du texte sur le pacte nickel.

Cinq jours après la mobilisation contre la modification du corps électoral, la Cellule de coordination des actions de terrain souhaite envoyer un message fort à l’Etat, ce jeudi matin, à Nouméa.

Entre 50 000 et 60 000 personnes étaient présentes à la manifestation, selon ses représentants (20 000 selon la police) . "Une réussite" pour Dominique Fochi, secrétaire général de l’UC, mais "le combat continue! "

Concernant la loi constitutionnelle sur la modification du corps électoral, la CCAT exige toujours son retrait. Elle souhaite néanmoins la création d’une mission du dialogue ou encore des discussions menées en Nouvelle-Calédonie, et non plus à Paris.

Retrait du texte sur le pacte nickel 

Autre demande : la CCAT réclame le retrait du texte de pacte nickel. Un sujet qui doit être "traité dans la sérénité", d’après Dominique Fochi. "Le constat c'est que le sujet fait débat et suscite des tensions sur le terrain", dit-il. "Le sujet est entre les mains de nos élus du Congrès, on leur fait entièrement confiance. Aujourd'hui, on sait qu'il y a une commission spéciale mais on leur demande de temporiser car le sujet crispe les populations sur le terrain."

La CCAT annonce poursuivre ses "actions de communication" pour informer la population. Objectif : intensifier la mobilisation jusqu’au 13 mai, date du passage du projet de loi constitutionnelle sur l'élargissement du corps électoral en séance publique à l’Assemblée nationale.

Le reportage de Stéphanie Chenais et Christian Favennec

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