Les poissonniers du marché expriment leurs inquiétudes

Poissonniers du marché se rendant, avec leurs glacières, à la mairie de Nouméa.
Depuis l'incendie qui a détruit des bâteaux ce week-end à Port-Moselle, l'espace poissonnerie est fermé par sécurité, au marché municipal de Nouméa. Des exposants se sont rendus à l'hôtel de ville, ce mardi, pour faire part de leurs inquiétudes.
 
Le pavillon dédié aux poissons et aux produits de la mer, au marché municipal de Nouméa, compte 23 exposants. Une aile qui n'est plus ouverte depuis l'incendie de catamarans à Port-Moselle, samedi soir, à quelques mètres de là. Les bateaux en feu avaient dégagé d'importantes fumées, dont des émanations toxiques. La ville de Nouméa invoque donc le principe de précaution pour garder le pavillon fermé «le temps de l'enquête et dans l'attente des conclusions de l'expertise».
 
A l'entrée de l'hôtel de ville.
 

Mobilisation, avec le poisson

Ce mardi matin, plusieurs des professionnels concernés sont venus, avec leur marchandise, faire part de leurs inquiétudes à la mairie. Ils se demandent quand ils pourront accéder à leurs installations et qui va payer les jours sans vente.
 

Factures 

Rencontré sur place, Eric Roustan, exploitant, est consterné. Il évoque la quantité de poissons, du large ou du lagon, qui repose dans les chambres froides du pavillon. Comme lui, d’autres s’interrogent sur l’acquittement des factures : le paiement des pêcheurs et des salaires des employés. 
 
 

Délégation reçue par la maire

Une délégation a été reçue par la maire de Nouméa, Sonia Lagarde. La municipalité a confirmé à cette occasion qu'elle attendait le retour de l'expertise. Dans l'intervalle, une solution serait de vendre poissons et fruits de mer en extérieur, à partir de vendredi ou samedi. Réflexion menée par la mairie et les services sanitaires. Concernant les questions d’indemnisation, les assurances vont être sollicitées. 
Le reportage de Loreleï Aubry et Cédric Michaut 
©nouvellecaledonie

 
 

Epaves dégagées

Toujours ce mardi matin, les catamarans de la Dream yatch qui ont sombré ont été dégagés de la Moselle. Des plongeurs sont intervenus pour scruter les épaves afin de signaler tout risque de pollution. Les embarcations ont été transférées par la mer jusqu’à Nouville, où elles seront expertisées par les assurances et désossées.