Après la mobilisation des lycéens vendredi, rendez-vous était donné samedi après-midi, à l’Anse-Vata, pour alerter sur l’urgence climatique. Une centaine de personnes ont brandi pancartes et banderoles.
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Pas vraiment une marche, plutôt un rassemblement sur les pelouses de l’Anse-Vata. Alors que les lycéens ont été nombreux à exprimer vendredi leur inquiétude pour le climat, une centaine de Calédoniens - parfois les mêmes - en ont fait autant samedi après-midi. Munis de pancartes et de banderoles édifiantes, ils ont ainsi participé à l’élan planétaire. Un rendez-vous porté localement par le parti ACT - l’Alliance citoyenne pour la transition démocratique écologique solidaire, dirigée par Martine Cornaille.
Un reportage de Clarisse Watue.
«La planète n’en a plus pour très longtemps»
«La planète n’en a plus pour très longtemps», résume un manifestant. Son message: «Que les gouvernements puissent entendre les gens pour inventer un autre monde, une autre façon de vivre. Mettre en place des mesures urgentes pour essayer de diminuer l’impact de l’effondrement qui s’annonce.»Agir à son niveau
Autre message: les politiques ne sont pas les seuls concernés, chacun doit agir à son niveau. «Individuellement, déjà, en réfléchissant à nos actes, à nos achats, détaille Anne-Marie. Arrêter de prendre des poches plastiques, des bouteilles d’eau. On peut prendre des gourdes. On peut faire attention à notre consommation d’eau…» Isabelle renchérit: «Il y a vraiment beaucoup d’endormis en ce moment, il faut se réveiller.»Un reportage de Clarisse Watue.