Olivier Pérès n’est pas remis en liberté, sa demande a été refusée

Le Camp-Est, image d'illustration.
Le 27 septembre, Olivier Pérès était de retour au palais de justice de Nouméa afin de requérir sa mise en liberté. L’ancien chirurgien en chef, condamné pour meurtre, est détenu au Camp-Est en attendant la cassation. Ce mercredi 4 octobre, réponse des magistrats : la demande est rejetée.

Maintien au Camp-Est, pour Olivier Pérès. Le détenu de 65 ans se trouve au centre pénitentiaire de Nouméa en attendant son pourvoi en cassation. Le 14 avril, la cour d’assises d’appel l’a condamné à quinze ans de réclusion criminelle pour le meurtre de son voisin Eric Martinez. C’était en septembre 2018, au golf de Tina.

Santé

Le 27 septembre dernier, cinq ans après les faits, l’ancien responsable de la chirurgie orthopédique au Médipôle a défendu sa remise en liberté devant la chambre de l’instruction. Apparu seul, amaigri, méconnaissable, il a déclaré ne pas vouloir mourir en prison. Une expertise médicale a montré que sa santé était précaire. 

Contre-arguments

Les arguments qu’il a mis en avant ont été réfutés par le ministère public, qui a évoqué une instrumentalisation de la justice. Ce mercredi 4 octobre, rendu de la décision : la demande de remise en liberté a été rejetée. Dans la foulée, les avocats de la défense, Me Cécile Moresco et Me Laurent Aguila, font savoir qu’ils continueront “à clamer l’innocence de leur client” et ne cesseront de demander sa remise en liberté.

A noter, qu’au Camp-Est, Olivier Pérès - le détenu qui reçoit le plus de visites - ne subit pas les conditions de détention que d’autres peuvent endurer. Il est dans une cellule isolée pour personne à mobilité réduite.