Happé par la puissance de frappe du rap US, T.Tris a pourtant travaillé son style dans la langue de Booba. Se référant à de multiples contextes liés à l’univers rap, notre « parler calédonien » ou la société de consommation, le parolier s’amuse avec les mots et les ruptures de rythme dans le flow.
Poursuivre ses rêves en Amérique du Nord
Le jeune Nouméen a décidé en 2018 de faire le grand saut pour suivre l’école de ses rêves, à Montréal au Canada. À 28 ans, T.Tris, ancien du crew Rap NC, a donc naturellement opté pour une ville et un pays bilingue, où tous les jours se croisent Francos et Anglos : "Dans un nouveau pays où tu rencontres toutes les nationalités, c’est enrichissant de fou. Les artistes que j’écoute depuis que je suis gamin, je les ai vus pour les trois quart en concert en même pas trois mois. Les opportunités t’ouvrent l’esprit là-bas."
De passage sur le Caillou courant 2021, il a apprécié l’engouement des nouvelles générations pour le courant musical. De quoi motiver le rappeur, depuis 2018 au Québec, à nourrir le flambeau du rap calédonien : "On est aussi un territoire qui parle français, il y a du talent chez nous dans le rap, dans la musique, dans la danse. Il y a vraiment un mouvement qui est en train de se forger. Je pense qu’il est encore en train de prendre ses forces pour s’assurer, mais je ne doute pas du tout du sort de la musique en Nouvelle-Calédonie, qui ne va aller qu’en s’élevant."
Ayant bouclé sa formation, le passionné envisage, en parallèle de sa pratique artistique, de monter à terme son studio voire son label. S’il se tient "prêt à tout lâcher pour la musique", en attendant l’opportunité T. Tris se consacre à un job dans le marketing à Montréal.
Un aperçu de l'univers de T-Tris ici et là.
Retrouvez l'épisode 7 ici.