La situation économique difficile actuelle ne permet pas une augmentation salariale de 6%, dans toutes les branches du secteur privé. On ne peut être plus claire. C’est en tout cas l’argument mis en avant par la Cpme, le Medef, l’U2P et les organisations syndicales professionnelles sur l’épineuse revendication posée par certains syndicats en l’occurence la Fédération des fonctionnaires, l'Usoenc, la Cstnc, Force ouvrière, la Cogetra et l’Ustke. À savoir, la revalorisation des salaires dans le secteur privé. Le patronat a donc répondu aux syndicats par le biais d’une conférence de presse ce vendredi 9 décembre. L’inter-patronale rappelle par la même occasion que la situation économique est extrêmement tendue pour les entreprises et que les négociations salariales, n’ont jamais été rompues mais suspendues, d’un commun accord, en attendant la tenue de la conférence sociale sur les salaires organisée par le gouvernement.
Écoutez Xavier Benoist, le président de la Fédération des industries de Nouvelle Calédonie (FINC) au micro de Marguerite Poigoune :
Pour rappel, l’Usoenc, la Cstnc et Force ouvrière, la Cogetra et l'Ustke avaient exigé dans un communiqué daté du lundi 5 décembre la revalorisation de tous les salaires de 6 %, toutes branches confondues, dans le secteur privé au 1er janvier 2023. Ils avaient accompagné leur exigence par une menace de grève générale. Devant cette réponse du patronat, la grève générale est annoncée pour le vendredi 16 décembre.