La voiture de SOS Médecins dérobée dimanche alors que son propriétaire se trouvait en intervention a été retrouvée. Seuls des effets personnels ont été volés, l'ensemble du matériel médical est intact.
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[MISE A JOUR DE MARDI]
Tout est bien qui finit bien pour ce généraliste de SOS Médecin. Dimanche soir, alors qu'il était au au chevet d’un patient souffrant de problèmes cardiaques, son véhicule, floqué avec le logo de l'association, a été volé. Il a été retrouvé mardi « en parfait état, matériel médical compris », selon son propriétaire, sur le parking des tours de Magenta. Les effets personnels du médecin (cartes de crédit, téléphone) ont toutefois été volés, un moindre mal selon la victime.
Son témoignage recueilli par Charlotte Mannevy et Philippe Kuntzmann :
Tout est bien qui finit bien pour ce généraliste de SOS Médecin. Dimanche soir, alors qu'il était au au chevet d’un patient souffrant de problèmes cardiaques, son véhicule, floqué avec le logo de l'association, a été volé. Il a été retrouvé mardi « en parfait état, matériel médical compris », selon son propriétaire, sur le parking des tours de Magenta. Les effets personnels du médecin (cartes de crédit, téléphone) ont toutefois été volés, un moindre mal selon la victime.
Si j’avais dû faire des réanimations, je n’étais plus en état de le faire, tout le matériel étant bloqué dans la voiture.
Un incident parmi d'autres
C’est loin d’être le premier incident subi par le réseau de soins qui intervient notamment la nuit, à la demande du Samu. Mais plus partout. Le professionnel de santé qui a été cette fois victime évoque en vrac « faux appels, guet-apens, caillassages et tentative de vol de voiture». Sans oublier ce confrère dont le véhicule avait été volontairement percuté au Mont-Dore, en décembre 2017.Conséquences
Au-delà des faits, c’est la santé de la population qui est en jeu, dénonce le médecin. Il a porté plainte.Son témoignage recueilli par Charlotte Mannevy et Philippe Kuntzmann :
Ça met en péril notre travail, et surtout le confort des populations des zones à risque. Nous ne trouvons plus, actuellement, de remplaçant(s). Et c’est une des causes principales.