Les boulangeries et pâtisseries anticipent une demande un peu réduite de galettes à la frangipane, pour l'épiphanie, ce dimanche 2 janvier.
"Avec la Covid-19, c'est une année un petit peu spéciale. Les gens ne savent pas trop où ils vont. C'est un petit peu au jour le jour et il faut pratiquement fabriquer au jour le jour. On n'a pas trop de vision sur l'avenir. J'anticipe un petit peu, j'ai de la pâte d'avance, je prépare toujours le feuilletage un peu en avance", explique José Da Silva Néves, gérant et pâtissier Aux délices de Nouméa.
L'an passé, le pâtissier livrait quelques conseils pour réussir sa galette.
30% à 40% du chiffre d'affaires de janvier
"De toute façon, il faut au minimum 24 heures de repos pour avoir quelque chose qui est joli et correct. Il faut vraiment attendre à l'avance et attendre. On n'a pas le choix", poursuit-il. "J'ai réduis un peu les quantités avec les conjonctures. Je ne sais pas trop où on va. Sinon, je conseils aux gens de commander pour être sûrs d'avoir ce qu'ils veulent et les tailles dont ils ont envie", complète José Da Silva Néves.
Les années précédentes, j'étais à peu près entre 1 000 et 1 200 galettes sur tout le mois de janvier. Là, je réduis à pratiquement à 900 galettes maximum. Cela représente au minimum entre 30% à 40% du chiffre d'affaires du mois de janvier. Cela tombe en plein pendant les vacances scolaires, c'est vraiment les 15 premiers jours où nous faisons le chiffre du mois
José Da Silva Néves, gérant et pâtissier Aux délices de Nouméa
José Da Silva Néves, gérant et pâtissier Aux délices de Nouméa, au micro de William Lecren :
Moins de galettes des rois que les années précédentes
Suite, demain, de notre série sur les galettes des rois, avec un reportage de Charlotte Mannevy.