Voilà trois semaines qu'à la sortie de Nouméa, le centre culturel Ko We Kara est devenu un lieu dédié à la vaccination. Avec un afflux impressionnant de candidats aux premiers jours, puis un ralentissement. Désormais, le temps est venu de prodiguer la deuxième dose à celles et ceux qui se sont mobilisés pour la première quand s'est déclarée la crise sanitaire.
L'affluence au rendez-vous
Mercredi 29 septembre, force est de constater que le monde était au rendez-vous. Les organisateurs ont atteint leur but, qui était un millier de visiteurs sur la journée : 1 350 injections ont été administrées (262 premières doses, 1037 deuxièmes et 51 troisièmes). Malgré les heures d’attente d'il y a trois semaines, les Calédoniens n’ont pas hésité à revenir, quitte à patienter dans l'une des six lignes ouvertes.
La première fois, j'ai attendu six heures. Là, c'est mieux organisé. On a attendu une heure.
Micro-trottoir de Martine Nollet à Ko We Kara, dans la file pour la deuxième dose
On voit, à la télé, le nombre de morts qui augmente et puis le nombre de cas. Comme ils nous ont dit que le vaccin est le mieux pour lutter contre le virus, ça m’a motivé à me faire vacciner. Pour le travail, aussi.
Ko We Kara représente le plus grand centre de vaccination organisé par la province Sud. Plus de vingt mille doses y ont été administrées depuis le 8 septembre.
Les gens respectent leur schéma vaccinal. Ils viennent se faire vacciner pour leur deuxième injection. Ils ont bien compris qu’il fallait les deux injections pour être protégé efficacement contre cette pathologie.
Au centre de vaccination de la mairie de Nouméa, très peu d’attente à l’heure du déjeuner. 80% des personnes présentes ici sont venues pour la deuxième dose.
Les gens reviennent. Ils n’ont pas forcément besoin de revoir un médecin pour la deuxième dose, ce qui fait qu’ils attendent très peu.
Voyez le reportage de Sheïma Riahi et Gaël Detcheverry :