C’est désormais la routine quotidienne des équipes de gendarmes. Celle de sillonner le quartier de la Vallée-du-tir, à Nouméa. Sur place, le dispositif de sécurité a été renforcé et les équipes tentent de créer du lien avec les habitants. “On est toujours bien accueillis. On arrive toujours à échanger, même si on n’est pas d’accord sur tout. On arrive à instaurer un dialogue. Ça nous permet, aussi, de nous faire connaître. Si on doit intervenir, on a des liens et ça permet d’avoir un soutien de la population, pour apaiser la situation plus rapidement”, indique le capitaine Frédéric Bouvier, commandant de peloton de la gendarmerie.
Dispositif maintenu jusqu'à nouvel ordre
Au total, quatre pelotons soit soixante gendarmes, exercent cette surveillance quotidienne pour le compte de la police nationale. Des patrouilles plutôt bien accueillies par les habitants même si certains contestent leur efficacité. “On a eu des gendarmes qui circulaient à pied. Et le lendemain, il y avait de nouveau des petits feux au niveau des carrefours. La police est arrivée avec deux voitures, puis une troisième. Mais ils sont restés là, à regarder le feu. Ce n’est pas efficace”, assure un habitant du quartier.
D’autres riverains, sont en revanche rassurés. “J’ai mon papa qui réside dans le quartier. Et pour ceux qui ne sont pas originaire du pays, ça les rassure et ils se sentent sécurisés”, explique la fille d'un autre habitant.
Mis en place depuis ce mardi 8 octobre 2024, le dispositif sera maintenu jusqu’à nouvel ordre, pour rétablir le calme dans le quartier de Nouméa, particulièrement marqué par les exactions depuis le 13 mai dernier.