Voguer sur un voilier taillé pour la course en solitaire

Des bateaux qui ont fait la mythique course du Vendée Globe, les Calédoniens n’ont pas l’habitude d’en voir. Encore moins d’embarquer le temps d’une balade en mer, et c'est ce que Sébastien Destremau permet à bord de Merci. Mercredi encore, le navigateur qui a touché Nouméa à la mi-mars a partagé, avec son équipage du jour, l'expérience unique de voguer sur un voilier taillé pour la course en solitaire. 

"Un bateau avec de grandes jambes"

"C'est vous qui faites les manœuvres", lance le skipper. "Une chose, c'est que ça reste des bateaux extrêmement solides, extrêmement puissants." Merci, neuf tonnes et dix-huit mètres de long, est une véritable bête de course. Et parcourir le lagon avec un tel specimen n’a rien d’une sinécure, explique le navigateur.

"Impressionnée par le côté épuré et over technique"

Certes, Marie vit sur un bateau avec son compagnon et ses trois enfants, mais elle ne joue pas vraiment dans la même catégorie. "Le bateau navigue avec très peu de vent, il navigue assez vite. Je suis assez impressionnée par le côté épuré et over technique", résume-t-elle.

Ambiance de sortie en mer dans ce reportage de Coralie Cochin : 

De la mer à la scène

Mathieu Monneret aussi a déjà vécu sur un bateau. Les grandes traversées en mer le fascinent depuis tout jeune. C’est d’ailleurs lui que Sébastien Destremau a choisi pour l’accompagner au violoncelle, dans la pièce de théâtre qu’il jouera sur le Caillou en juillet, avec le metteur en scène Dominique Jean. Il y racontera sa double expérience Vendée globe.

Comme dans son nouveau livre Retour en Enfer, qui doit sortir début mai. En attendant, une projection du film officiel de la célèbre compétition est organisée ce jeudi, à 18 heures, au centre socioculturel de La Foa. Puis ce vendredi, même heure, à Boulouparis dans la marina de Port-Ouenghi.