La maternelle des Palmiers, à Païta, a terminé l'année scolaire. De force. Après le feu qu'a subi ce matin l'école située non loin de la mairie, il a été décidé de la garder fermée jusqu'à la rentrée, faute de pouvoir assurer la sécurité des enfants.
Jeannette Peteisi, Gwen Quemener et Patrick Nicar, avec N.G et F. T. •
Les petits écoliers des Palmiers déjà en grandes vacances ? En tout cas, cette maternelle de Païta n'accueillera plus les élèves d'ici à la rentrée prochaine, le 18 février 2019. Et si une telle décision a été prise ce matin, dix jours avant la fin de la classe, c'est loin d'être une bonne nouvelle: l'établissement situé à la sortie du village, près de la mairie, est fermé pour raisons de sécurité à cause du feu qu'il a subi ce mardi matin. Ecoutez les explications de Willy Gatuhau. Le premier adjoint au maire de Païta répond à Jeannette Peteisi.
L'équipe était effondrée, ce matin. «Personnellement, j'ai pleuré», confie Amandine Collange, à la fois maîtresse et maman d'un des écoliers. «C'est quand même notre deuxième maison. J'ai pleuré en tant qu'institutrice, et j'ai aussi pleuré parce que ça fait mal pour mon fils. Je ne lui ai pas montré l'école, parce que je pense que c'est un peu traumatisant. Déjà que pour nous, adultes, c'est traumatisant.» Ecoutez-la au micro de Jeannette Peteisi.
Après deux collèges
La gendarmerie a bien sûr ouvert une enquête pour élucider ce qui est sans doute un feu d'origine criminelle. Deux collèges de Païta, l'un privé et l'autre public, ont eux aussi été incendiés ces trois dernières semaines. Sainte-Marie est resté fermé dix jours. Louise-Michel, deux jours. Et on a appris ce soir l'interpellation de cinq adolescents dans cette double affaire.
Le reportage de Gwen Quemener et Patrick Nicar, avec Nadine Goapana.